Appel à candidature pour l’animation d’ateliers d’écriture en gestion de projets

Depuis le 15 octobre 2021, le PCPA Congo a lancé un appel d’offre pour le recrutement d’un formateur en charge d’animer des ateliers d’écriture dans le cadre de la gestion du cycle de projets.

Ces ateliers d’écriture en gestions des projets se dérouleront dans 3 territoires d’implantation du PCPA Congo à savoir : Brazzaville, Dolisie et Ouesso. Ils s’adresseront aux membres des dynamiques collectives soutenues  et aux porteurs des consortiums travaillant sur le processus d’autonomisation de leurs structures, ainsi que, dans  les limites des places disponibles, aux OSC d’autres dynamiques collectives et consortiums, non financés par le  PCPA, mais souhaitant corser leur processus d’autonomisation.

Modalités de soumission :

Profil recherché

Le formateur recherché devra :  

  • Être titulaire d’un Bac + 5, de préférence en management et gestion des projets ; management associatif  et/ou développement local ou tout autre domaine en rapport avec le montage et production des projets de développement ;
  •  Avoir une connaissance approfondie de l’environnement sociologique et stratégique des bailleurs de  fonds reconnus en matière de coopération et d’aide publique au développement ; 
  •  Dans la mesure où les participants à l’atelier d’écriture sont des membres de la société civile congolaise,  la connaissance de cette société civile congolaise par les candidats serait un atout supplémentaire ; 
  • Avoir une expérience avérée dans l’organisation et la facilitation des ateliers et/ou formations de  renforcement des capacités ; 
  •   Maitriser les méthodes et techniques de formations participatives ; 
  •  Être disponible pour animer des ateliers d’écriture à Brazzaville, comme à l’intérieur du pays aux dates  pressenties ; 
  •   Avoir les capacités rédactionnelles et communicationnelles nécessaires et être capables de mener des  formations en français ; la maitrise du Lingala et/ou Kituba sera appréciée ;  
  • Avoir réalisé des formations similaires sera une grande valeur ajoutée. 

Composition du dossier :

  • Une lettre de candidature à l’attention de Madame La Coordonnatrice de la Cellule exécutive du PCPA Congo ;
  • Un Curriculum Vitae détaillé du candidat mentionnant impérativement les différentes formations réalisées ou animées ainsi que les noms des clients qui en ont bénéficié ;
  • Une Copie du ou des diplômes les plus pertinents pour cette consultation ;
  • Une offre technique et financière, détaillant la méthodologie et le découpage proposé des sessions de formation.

Les dossiers de candidature sont à envoyer uniquement par mail au plus tard le 5 novembre 2021 avec pour objet : « consultant-atelier d’écriture en gestion des projets » simultanément aux trois adresses suivantes : rdcfpcpacongo@gmail.comcoordo_pcpacongo@yahoo.frfrey@cfsi.asso.fr

Bientôt un film pour valoriser le PCPA 

logo du PCPA Congo
logo du PCPA Congo

12 ans après le film les chemins de la concertation, le Programme concerté pluri-acteurs va produire un film-bilan, dans le cadre de ses activités de valorisation et de capitalisation. 

A cet effet, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé en juillet 2021 pour le recrutement d’un réalisateur, et l’équipe choisie en en octobre.

Le film racontera l’histoire d’une démarche collective de concertation à travers différents parcours d’associations et syndicats accompagnés, et donnera la parole aux membres d’OSC, à des personnes qui ont vu leur situation améliorée et aux pouvoirs publics impliqués dans la mise en œuvre de différentes initiatives.

Des acteurs qui ont « fait » le PCPA témoigneront afin que ressorte la marque de fabrique du PCPA : le faire-ensemble.

Le début du tournage est prévu au mois de décembre 2021, la première diffusion du film est fixée à avril 2022.

Nkayi : Des femmes autochtones fabriquent du savon local pour être autonomes

En République du Congo, les populations autochtones sont parmi les catégories les plus marginalisées. En effet, elles sont particulièrement pauvres, souffrent de discrimination et de difficultés d’accès aux droits fondamentaux (accès difficile aux services sociaux de base, à la terre et aux ressources, au développement, et à la protection).

Face à ces constats, l’Association pour la Protection des Droits des Peuples Autochtones et Personnes Vulnérables (APDPA-PV) en partenariat avec l’Association Routes Agriculture et Éleveurs du Congo (ARAEC), le Groupement des Femmes Autochtones de Nkayi (GFANK) et la Direction Départementale de la Promotion des Peuples Autochtones (DDPA) mettent en œuvre le projet d’autonomisation et droits humains (ADH) afin de contribuer à la consolidation de l’émancipation et l’amélioration des conditions de vies des Femmes et jeunes filles Autochtones de Nkayi.

Clin d’œil sur Nkayi

Située à environ 250 kilomètres de la capitale Brazzaville, Nkayi est l’une des villes principales du département de la Bouenza.  Dans cette localité, les populations autochtones se nourrissent essentiellement des produits de la chasse et de la cueillette. Les femmes et les filles occupent une place secondaire dans les instances de prise de décisions qui engagent la communauté, pourtant elles jouent un rôle déterminant au sein des familles dans la mesure où elles sont en charge non seulement des travaux domestiques et champêtres, mais aussi de l’éducation des enfants, et l’approvisionnement en nourriture.

La petite histoire de la fabrique de savon

Avec le réchauffement climatique et l’utilisation anarchique des ressources, les récoltes sont de moins en moins bonnes. Pour s’approvisionner en nourriture, les populations autochtones sont contraintes d’apporter un complément de revenus à leur famille afin de subsister dans les périodes plus difficiles. La pratique d’une activité génératrice de revenus (AGR) s’impose.

Un premier travail de consultation avait été mené auprès des populations autochtones. Parmi les différentes activités qui auraient pu être mises en œuvre, la fabrication de savon est celle qui a remporté l’adhésion de l’ensemble des femmes du groupement. En effet, c’est une activité pratiquée individuellement et qui ne nécessite pas de posséder des connaissances techniques très particulières.   

C’est ainsi que, dans le cadre de l’appui à leur autonomisation, le projet d’autonomisation et droits humains (ADH) a mis en place un dispositif répondant à ce besoin au sein du village de Tsiaki.

En plus de leur permettre de prendre connaissance de leurs droits, et de suivre des cours d’alphabétisation, les femmes du groupement sont formées à la fabrication et la vente de savon local communément appelé (boulé-boulé), en appliquant une méthodologie basée sur l’approche « Apprendre pour maîtriser et transmettre ».

L’objectif global était celui de former 100 femmes afin de les regrouper en coopératives. 34 femmes ont reçu une formation de formateur au siège de l’association. Ces dernières ont procédé à la formation par les paires du groupe de femmes restant.

Pour assurer le bon fonctionnement de la savonnerie, le groupement des femmes et filles autochtones a mis en place un comité de gestion qui réalise suivi régulier de l’activité. Les recettes résultant des premières ventes ont permis aux femmes de se réapprovisionner en matières premières et continuer ainsi à la fabrication de nouveaux savons. 300 savons grand format et 605 savons petits formats ont été produits en un mois.

Les femmes et filles autochtones de Nkayi ont souhaité satisfaire dans un premier temps la demande locale, mais elles restent optimistes quant-à la question d’étendre leurs ventes au-delà des villages environnants.

Témoignage de Kongo Augustine, porte-parole et gestionnaire de la savonnerie du groupement femmes Autochtones de Nkayi (GFANK) « La création de cette unité a été bénéfique aux femmes et filles Autochtones. Avant ce projet, pour avoir du savon cela nécessitait de grands efforts car  pour nous il faut travailler au champ d’un particulier, attendre qu’on te paie ; Ce n’est qu’après cela que tu peux faire le marché pour nourrir ta famille. Souvent il arrivait qu’on oublie d’acheter le savon. Les bantous nous critiquent et disent de nous que nous sommes sales. Depuis le démarrage de cette activité, nos maisons sont devenues propres (les habits, la vaisselle) ». 

Insertion scolaire : l’APSDC accompagne les enfants vivant avec troubles

Trouble envahissant du comportement, l’autisme est encore peu connu au Congo. La première journée de sensibilisation à l’autisme au Congo n’a eu lieu qu’en 2015. Beaucoup de familles associent encore l’autisme à des origines mystiques. Incompris, les enfants vivant avec ce handicap sont exclus par leurs familles, dans les quartiers et à l’école, parce qu’ils ne peuvent pas avancer comme les autres. Pourtant, les capacités intellectuelles ne sont pas toujours affectées, et quand cela est le cas, quelques-uns d’entre eux voient leurs comportements s’améliorer, regagnent ou poursuivent leur cursus scolaire, et sont économiquement réinsérés. 

Malheureusement très peu sont pris en charge et orientés vers les quelques rares services habilités existants, certains vivent dans le pire des cas, en « étant abandonnés, enfermés, enchaînés » et d’autres sont même tués. Pour en savoir plus sur les processus de prise en charge, nous avons interviewé sœur Ida Pélagie Louvouandou, coordonnatrice de l’école Case Dominique, une des rares structures d’accueil des enfants à troubles autistiques au Congo, appartenant à l’Association des petites sœurs dominicaines.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Depuis combien d’année et pourquoi a été créée votre école ?

Sr Ida : la Case Dominique est créée en mars 2000. L’école s’est engagée à la détraumatisation des élèves et à la scolarisation des élèves allant de 3 à 25 ans ne pouvant plus intégrer les écoles formelles pour des raisons de retard scolaires ou de maladies. Dans sa mission, elle se déploie à leur redonner confiance, les former, les accompagner dans leur autonomisation et leur insertion.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Combien d’enfants sont pris en charge au sein de votre structure ?

Sr Ida : 325 élèves dont 138 filles, sont actuellement scolarisés à la Case Dominique, alors que la capacité d’accueil est de 300 places. le constat est que quand ces enfants sont reçus ils peuvent avancer, se développer avec un accompagnement, un appui et un travail individualisé.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : combien de personnes sont impliquées dans l’école et pour combien de classe ?

Sr Ida : Au total nous avons 16 enseignants dont 5 émargeant à la fonction publique, ainsi que 8 autres acteurs bénévoles.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Quels sont les types d’enfants qui peuvent être accueillis à la case Dominique ?

Sr Ida : En plus des enfants traumatisés, retardés, ou décrocheurs scolaires, nous recevons également les enfants avec différents profils. On peut citer : les trisomies, les troubles du spectre autistique, les troubles envahissants du développement, les troubles du déficit de l’attention, les troubles dys, la micro et macrocéphalie, handicap physique et tout autre trouble envahissant non identifié (TNI).

En effet, la condition d’admission est en réalité la présence d’un problème qui met l’enfant en dehors du circuit de l’école formelle. Les parents doivent fournir le dossier médical, le dossier scolaire, deux photos, un extrait d’acte de naissance.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Est-ce le même traitement de scolarisation pour tous les enfants autistes ?

Sr Ida : Les élèves autistes sont scolarisés en tenant compte de la situation particulière de chacun et suivant le plan d’intervention établi. Ils sont souvent en inclusion et quelques-uns bénéficient d’une prise en charge très individuelle. 

Il s’agit en fait d’un processus qui débute par la stabilisation de l’enfant pour qu’il retrouve sa routine, puis par une acquisition des mécanismes fondamentaux d’apprentissage. Après cela, l’enfant commence à acquérir des mécanismes d’attention et peut aller en préscolarisation. Ce circuit n’est pas obligatoire car tout dépend de la situation particulière de l’enfant et de l’évolution de ses compétences. 

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Dans la pratique, cela ressemble à quoi ?

Sr Ida : La classe de l’acquisition des mécanismes d’apprentissage montre à l’enfant comment s’assoir pour suivre et comprendre ce que l’on dit, et comment développer le sens de l’observation. En tout cas, ces classes ne sont pas théoriques, ce sont des activités qui obligent l’enfant à s’asseoir et à se concentrer, des activités qui montrent à l’enfant comment procéder pour mieux se tenir.

La classe lente désigne un programme de Cours préparatoires très lent où on s’occupe de l’avancement de l’enfant que l’on suit avec précision donc quand il n’avance pas on n’avance pas non plus.

Et dans une classe il peut y avoir plusieurs niveaux. C’est celui qui enseigne les enfants qui sait classer chacun d’eux dans le niveau correspondant. Il y a un accompagnement particulier pour chaque enfant.

Toutes les classes sont divisées en trois voire quatre niveaux (en fonction de la demande) :

  • Le niveau jeune en primaire (J1/J2/J3/J4)
  • Le niveau technique (T1/ T2/ T3/T4) : à partir de 16 à 17 ans.
  • Le niveau adulte (A 1/ A2/ A3/A4).

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Lorsque vous parlez d’insertion sociale ou professionnelle à quoi faites-vous allusion ? 

Sr Ida : Nous formons ces enfants à l’apprentissage d’un métier. Comme activité à l’école il y a la broderie, la cuisine, la couture, la perlerie, le jardinage, la restauration, la pâtisserie. Il y a aussi des ateliers d’électricité, de soudure, de mécanique. Tous les ateliers ne sont pas sur place ici à la Case Dominique. Parfois on travaille avec des ateliers hors de l’école, c’est le cas par exemple de Don Bosco ou encore de certains maitres-artisans de la place principalement pour la mécanique et la soudure parce que nous n’avons pas le matériel adéquat.

La soeur Ida au restaurant de la case dominique

La classe finale correspond à la 6ème ou la 5ème de l’école formelle. C’est la dernière classe disponible à la Case Dominique. Certains parents nous demandent de faire reprendre la classe de 6ème à leurs enfants encore et encore car ils ne savent pas où ils peuvent le placer à défaut de rester à la maison. L’école est un des seuls endroits où ils se sentent utiles et valorisés, c’est pourquoi nous souhaitons ajouter des niveaux de classes, jusqu’à arriver en 3ème.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Comment sont financées les activités de l’école ?

Sr Ida : La Case Dominique vit spécialement des dons et de quelques participations des parents. Cela ne suffit malheureusement pas. Nous faisons tout notre possible pour pouvoir accueillir plus d’enfants qui traînent à la maison. Nous avons besoin de plus de soutien.

 La lettre du PCPA Congo (LPC) : Quel est votre mot de la fin ?

Sr Ida : Tout d’abord je tenais à vous remercier d’être passé nous rendre visite. Nous savons que ce que nous faisons n’est pas vain. Il y a une réelle joie de voir que ces enfants ont pu franchir une autre étape dans leur mode de vie en devenant autonomes. Par exemple, dans l’atelier cuisine, il y a une ancienne apprenante qui est devenue monitrice.

Si tout se passe bien, très prochainement, nous pourrons ouvrir un autre centre vers Bacongo où nous avons constaté que la demande est très forte.

Makoua : Les personnes vivant avec handicap formées sur les mécanismes de défense et voies de recours en cas de violation de leurs droits

Vue du public pendant l’activité

Dans le cadre du projet d’appui à la promotion des droits des personnes vivant avec handicap (PVH), les membres du cadre de concertation ont débuté le 08 septembre 2021 des réunions de sensibilisation sur les droits des personnes vivant avec handicap dans les quartiers de Makoua. 

Au cours de chaque séance, une scène de théâtre est jouée par les PVH, pour permettre aux participants de tirer des leçons sur les discriminations et les abus dont les personnes vivant avec handicap sont victimes. Pour amplifier l’action mise en place, le consortium porteur du projet a entrepris de les diffuser ces scènes de théâtre sur les ondes de la radio locale.

Après les quartiers Ekolaké et Mbataka le 08 septembre dernier, les membres du cadre de concertation mis en place par l’Association des personnes handicapées de Makoua (APHM) et l’Association des consommateurs d’eau et d’électricité de Makoua (ACEEM) ont poursuivi les réunions de sensibilisation sur les droits des personnes vivant avec handicap le samedi 11 septembre 2021 au quartier Mossa-keta. Le chef de la circonscription d’action sociale (CAS) de Makoua et un représentant de la Communauté urbaine de Makoua y ont également pris part.

Ces sensibilisations qui sont déroulées dans tous les quartiers de Makoua ont pour but de susciter un changement de mentalité à l’égard des personnes vivant avec handicap.

Ce projet fait suite à un premier microprojet mis en œuvre avec le soutien financier de l’Union européenne en 2019. Depuis son lancement, les personnes vivant avec handicap à Makoua ont déjà bénéficié d’une dotation de moyens de déplacement (6 tricycles, 1 fauteuil roulant, 1 paire de béquilles et 1 canne métallique) et de 26 kits d’activités génératrices de revenus (AGR), en plus des nombreuses formations sur leurs droits.

Hommage à Loamba Moke de l’ADHUC

photo de famille lors de la cérémonie d’hommage à Loamba Moke

De son vivant, le Président Loamba Moke fut un grand défenseur des droits humains. Il a mené son combat contre plusieurs violations des droits humains observées en République du Congo sur les questions d’arrestations arbitraires, de corruption et d’industries extractives, de torture, de décès en détention, de droits des réfugiés. 2 ans après son décès, le combat humaniste de l’ancien président de l’Association pour les Droits de l’Homme et l’Univers  Carcéral (ADHUC), a été commémoré le 31 juillet 2021 au Centre d’Information des Nations-Unies (UNIC), sous l’initiative de ladite association, en partenariat avec l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT).

Cette activité organisée à la date anniversaire de son décès a connu la participation de plusieurs représentants des organisations de la société civile (OSC), des pouvoirs publics, ainsi que des médias.

Elle avait pour objectif de rendre visible l’étendue de l’œuvre accomplie par Loamba Moke à travers les deux points suivants :

  • Une projection de l’interview et des extraits du film de ce dernier, avec l’autorisation par Monsieur Roland Chauville, le réalisateur;
  • Des témoignages de quelques participants sur sa personne et son œuvre en tant que défenseur des droits humains.

Brin d’histoire

Connaisseur de la société civile congolaise, Loamba Moke a enseigné la sociologie et la déontologie administrative à l’Ecole Nationale Moyenne d’Administration. Il a également  occupé bon nombre de fonctions administratives dont celle de chef de service de la statistique à la direction des études et planification du Ministère du Commerce et des petites et moyennes entreprises. Très engagé dans la promotion et le respect des droits humains, Loamba Moke a travaillé au sein de la plateforme thématique « Groupes vulnérables et droits humains » au PCPA Congo. Il a également été membre élu du comité de pilotage entre 2013 et 2017. Il s’était particulièrement investi contre le projet de loi sur les associations en République du Congo. Son combat a débuté officiellement le 4 août 1995 avec la création de l’ONG Association d’Assistance des femmes et des mineurs incarcérées (AAMFI) qui est devenue en 2000 l’Association pour les Droits de l’Homme et l’Univers Carcéral (ADHUC). Les personnes qui l’ont connu gardent de lui le souvenir d’un homme dévoué et engagé dont l’expertise n’était plus à démontrer. Ce parcours lui a valu de nombreuses distinctions dont la plus récente est le prix épinglette 150ème reçu le 13 juillet 2017 de son excellence madame l’ambassadeur du Canada Ginette Martin. Pour perpétuer son œuvre et susciter d’autres vocations, les membres de l’ADHUC et de l’ACAT ont annoncé d’un commun accord que la date du 31 juillet sera désormais consacrée à la commémoration de son œuvre.

Relance de l’appel à manifestation pour le recrutement d’un réalisateur

Le Programme concerté pluri acteurs (PCPA) Congo a lancé au mois de juillet 2021 l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation d’un film portant sur son bilan.

N’ayant pas eu gain de cause après la date de soumission prévue, il a procédé à la relance de cet AMI, avec quelques légères modifications.

Le film

La réalisation de ce film s’inscrit dans les activités de capitalisation du Programme et répond à un double objectif : (1) partager et valoriser les pratiques des membres du PCPA Congo, valoriser leur implication dans le développement local de leurs territoires respectifs, ainsi que dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques auprès des populations et des pouvoirs publics locaux et nationaux. Les membres pourront ensuite s’en servir comme « passeport » auprès des pouvoirs publics, des partenaires techniques et financiers, et organiser des projections-débats sur leur implication dans le développement de leurs territoires respectifs, et du Congo en général. (2) Donner la parole à certaines personnes qui ont « fait » le PCPA, y compris des membres de la cellule exécutive, afin que ressorte la marque de fabrique du PCPA : le faire-ensemble. Le film devra être accessible en langue française (sous-titrage en français lorsque l’interlocuteur parle une langue locale).

Le pitch du film

Depuis 12 ans, le PCPA Congo met en œuvre des actions pour renforcer la société civile congolaise, afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités. Ses membres, en partenariat avec différents acteurs, ont mis en place, avec le soutien du Programme, des activités allant dans le même sens. Il s’agit de montrer une société civile active, au service des populations et capables de dialoguer avec des pouvoirs publics.

Ce film raconte l’histoire d’une démarche collective à travers différents parcours d’associations appuyées, par le témoignage de leurs membres, de leurs bénéficiaires ainsi que des pouvoirs publics impliqués lors de la mise en œuvre de leurs initiatives. Certains salariés de la cellule exécutive qui ont accompagné cette évolution de la société civile de longue date feront partie des personnes interviewées.

Le profil recherché pour la réalisation du film

Nous privilégions le recrutement d’un(e) réalisateur (trice) au profil suivant :

  • Expérience démontrée en réalisation de films/ documentaire ;
  • Intérêt marqué pour l’action associative et sensibilité affirmée pour les enjeux de société ;
  • Bonne connaissance de la société civile congolaise et du contexte sociopolitique congolais ;
  • Capacité avérée à s’adapter à une multiplicité de contextes ;
  • Capacité à respecter les orientations fixées par le comité de suivi ;
  • Maîtrise du français (la Maîtrise des langues locales (lingala, kituba) est un plus.)

Si vous souhaitez manifester votre intérêt, merci de bien vouloir envoyer par courrier électronique avant le mardi 7 septembre 2021 à 23h00 à l’attention de : coord_pcpacongo@yahoo.fr, cvpcpacongo@gmail.com et de frey@cfsi.asso.fr  :

  • Votre curriculum vitae actualisé et synthétique (2 pages maximum) ;
  • Une note d’intention de deux pages maximum qui décrit ce qui vous motive à réaliser ce film et la vision que le pitch vous inspire ;
  • Un synopsis de quelques lignes qui illustre comment vous comptez retranscrire votre vision en images et l’histoire que vous souhaitez raconter ;
  • Un portfolio et, facultatif, des liens pour visionner certains de vos travaux.

Le Calendrier

  • Relance de l’appel à manifestation d’intérêt : le mercredi 25 août 2021
  • Limite réception des candidatures : le mardi 7 septembre 2021
  • Sélection des candidatures : au plus tard le lundi 13 septembre 2021
  • Appel d’offre restreint : au plus tard le vendredi 17 septembre 2021
  • Limite réception des offres : au plus tard le lundi 4 octobre 2021
  • Présentation de la proposition au comité de suivi : le 12 octobre 2021
  • Réalisation et montage : à partir de novembre 2021 (2 mois)
  • Présentation de la première version du film : semaine du 24 janvier 2022
  • Livraison du produit final : le 25 février 2022

Brazzaville : mise en place d’une cellule d’éveil pour promouvoir les droits des veuves

En début d’année 2021, dans le cadre du projet « Amélioration des conditions de vie des veuves des arrondissements : 2 Bacongo, 4 Moungali, 7 Mfilou et 9 Djiri de Brazzaville » appuyé financièrement par le PCPA Congo, l’Association Dignité Féminine (ADF) a mis en place en partenariat avec Action Evangélique pour la Paix (AEP) une cellule d’éveil des femmes veuves dans chacun de ces  arrondissements.

Ces cellules ont pour premier rôle de permettre aux femmes vivant dans ces 4 arrondissements d’avoir la bonne information en ce qui concerne la situation des veuves en République du Congo, leurs droits et recours possibles, ainsi que les réformes en cours.

En plus de tenir une permanence pour gérer les situations au cas par cas, elles organisent très souvent des activités de sensibilisation itinérantes au sein des paroisses évangéliques des quartiers retenus.

Par ailleurs, un atelier de sensibilisation des pouvoirs publics sur les droits et devoirs des veuves a été réalisé le 31 juillet 2021 et a abordé plus particulièrement les sujets du pré-mariage ou dot, les rites de veuvage et les droits successoraux.

Quelques chiffres sur les personnes concernées par cette sensibilisation :
4 veuves des arrondissements (1 par arrondissement)
2 représentants du ministère de la Justice
2 représentants du ministère de la Femme
2 chefs de quartier (Bacongo et Djiri)
6 membres du consortium porteur du projet.

Appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation du film bilan du PCPA Congo

logo du PCPA Congo

Le Programme concerté pluri acteurs (PCPA)  

Le PCPA Congo a pour objectif général de participer à la lutte contre la pauvreté et contre les inégalités au  Congo Brazzaville, par le renforcement de la société civile congolaise dans sa capacité à mener des actions avec  et pour les populations et de participer à l’élaboration et au suivi de dialogues de politiques publiques davantage  en conformité avec les besoins réels des populations.  

Il est mis en œuvre dans les départements de la Bouenza, de Brazzaville, de la Cuvette, du Niari, des Plateaux, de  Pointe Noire et de la Sangha. 

Le film
La réalisation de ce film s’inscrit dans les activités de capitalisation du Programme et répond à un double objectif : (1) partager et valoriser les pratiques des membres du PCPA Congo, valoriser leur implication dans le développement local de leurs territoires respectifs, ainsi que dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques auprès des populations et des pouvoirs publics locaux et nationaux. Les membres pourront ensuite s’en servir comme « passeport » auprès des pouvoirs publics, des partenaires techniques et financiers, et organiser des projections-débats sur leur implication dans le développement de leurs territoires respectifs, et du Congo en général. (2) Donner la parole aux acteurs qui ont « fait » le PCPA, y compris les membres de la cellule exécutive, afin que ressorte la marque de fabrique du PCPA : le faire-ensemble. Le film devra être accessible en
langue française (sous-titrage en français lorsque l’interlocuteur parle une langue locale).

Le pitch du film
Depuis 12 ans, le PCPA Congo met en œuvre des actions pour renforcer la société civile congolaise, afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités. Ses membres, en partenariat avec différents acteurs, ont mis en place, avec le soutien du Programme, des activités allant dans le même sens.
Ce film raconte l’histoire d’une démarche collective à travers différents parcours d’associations appuyées par le témoignage de leurs bénéficiaires ainsi que des pouvoirs publics impliqués lors de la mise en œuvre de leurs initiatives. Certains membres de la cellule exécutive qui ont accompagné cette évolution de la société civile de longue date feront partie des personnes interviewées.

Le profil recherché

Nous privilégions le recrutement d’un(e) réalisateur (trice) congolais(e) au profil suivant :

  • Expérience démontrée en réalisation de films/ documentaire ;
  • Intérêt marqué pour l’action associative et sensibilité affirmée pour les enjeux de société ;
  • Bonne connaissance de la société civile congolaise et du contexte sociopolitique congolais ;
  • Capacité avérée à s’adapter à une multiplicité de contextes ;
  • Capacité à respecter les orientations fixées par le comité de suivi ;
  • Maîtrise du français et des langues locales (lingala, kituba).

Le Calendrier

  • Lancement de l’appel à manifestation d’intérêt : le vendredi 23 juillet 2021
  • Limite réception des candidatures : le mardi 24 août 2021
  • Sélection des candidatures : au plus tard le lundi 30 août 2021
  • Appel d’offre restreint : au plus tard le vendredi 3 septembre 2021
  • Limite réception des offres : au plus tard le vendredi 1er octobre 2021
  • Présentation de la proposition au comité de suivi : le 12 octobre 2021
  • Réalisation et montage : à partir de novembre 2021 (2 mois)
  • Présentation de la première version du film : semaine du 24 janvier 2022
  • Livraison du produit final : le 25 février 2022.

Candidature

Si vous souhaitez manifester votre intérêt, merci de bien vouloir envoyer par courrier électronique avant le mardi 24 août 2021 à 23h00 à l’attention de : coord_pcpacongo@yahoo.fr, cvpcpacongo@gmail.com et de frey@cfsi.asso.fr :

  • Votre curriculum vitae actualisé et synthétique (2 pages maximum) ;
  • Une note d’intention de deux pages maximum qui décrit ce qui vous motive à réaliser ce film et la vision que le pitch vous inspire ;
  • Un synopsis de quelques lignes qui illustre comment vous comptez retranscrire votre vision en images et l’histoire que vous souhaitez raconter ;
  • Un portfolio et, facultatif, des liens pour visionner certains de vos travaux.

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Djambala : des jeunes filles formées sur les droits afin de garantir leur autonomie

Vue partielle de la salle pendant la formation

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son plan d’action soutenu par le PCPA, la Dynamique pour la Promotion des Droits des jeunes filles-mères à la Santé et à l’emploi a organisé du 07 au 08 juillet 2021 à Djambala, une formation sur les mécanismes de défense des droits à la santé et à l’emploi.

Animée conjointement par Jean Bedel Ondaye Nianga et C’kouayoukou Roland, deux magistrats locaux, la formation a porté principalement sur la définition et la présentation des droits à la santé et à l’emploi garantis par la législation congolaise, ainsi que les procédures administratives et judiciaires en rapport avec le ministère de la Santé ou les Affaires sociales.

Les jeunes filles-mères ainsi formées ont animées à leur tour, sous la supervision des membres de la Dynamique, des séances de sensibilisation de leurs paires dans les différents quartiers de Djambala. 160 jeunes filles-mères ont ainsi été sensibilisées sur les droits à la santé et à l’emploi ainsi que les mécanismes pour leur défense à Djambala, sur les 500 prévues.

La dynamique est portée par les Compagnons du Devoir et de l’Action (CODAC) depuis janvier 2021, et est constituée des acteurs suivants : l’Association pour la Bible, le Développement et l’Alphabétisation en Téké (ABDATEK), l’Association pour l’Intérêt Communautaire (AIC) et la Direction Départementale des Affaires Sociales des Plateaux.