Dans le cadre de sa phase d’envol, conformément à son objectif de contribuer à la reconnaissance et à la capacité de dialogue avec les pouvoirs publics de la société civile congolaise, le Programme Concerté Pluri-Acteurs (PCPA) a organisé courant juin 2021, une formation sur les politiques publiques. Elle ciblait en particulier les membres des 15 dynamiques collectives soutenues et les 19 consortiums porteurs des projets du FAP agissant sur une politique publique.
Cette formation visait particulièrement à :
comprendre une politique publique, savoir l’analyser afin de faire des propositions pour sa mise en œuvre comme pour influencer son évolution ;
savoir mettre en lien une politique publique avec sa déclinaison locale par les pouvoirs publics côtoyés ;
savoir faire le lien entre les pratiques et objectifs d’OSC et une politique publique.
Mieux connaître le Programme national de développement (PND) 2018-2022.
En tout, 59 participants répartis en 3 sessions à Ouesso, Pointe Noire et Brazzaville ont été formés. Arnaud Kiesse Kibinza, recruté sur appel d’offre en a assuré l’animation.
Depuis sa création, le Comité Français pour la Solidarité Internationale lutte contre la faim, et la pauvreté. Aujourd’hui, il sensibilise et mobilise l’opinion publique pour la défense d’une agriculture et d’une alimentation durables et solidaires. Il renforce les sociétés civiles pour la lutte contre les inégalités. Enfin, il développe la dynamique des territoires en favorisant le dialogue entre plusieurs acteurs sur des enjeux partagés, à l’international comme en France.
Le CFSI place la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) au cœur de ses actions.
L’action du CFSI répond notamment aux ODD suivants : Pas de pauvreté (ODD n°1) Faim zéro (ODD n°2) Égalité entre les sexes (ODD n°5) Travail décent (ODD n°8) Inégalités réduites (ODD n°10) Consommation et production responsables (ODD n°12) Mesures relatives à la lutte contre le changement climatique (ODD n°13) Partenariats pour la réalisation des objectifs (ODD n°17)
Pour sensibiliser et mobiliser le plus grand nombre en faveur d’une société plus juste, le CFSI allie les compétences et les savoir-faire de ses 23 organisations membres mais aussi de nombreux partenaires.
Chaque année, le CFSI soutient près de 200 actions de solidarité portées par des associations locales principalement en Afrique de l’Ouest, en Algérie et au Congo-Brazzaville. Des projets sur le terrain qui bénéficient à des populations rurales ou urbaines, paysans et artisans.
Pour permettre à ses différents partenaires de faire plus ample connaissance avec les porteurs de projets qu’ils financent, le CFSI en collaboration avec la cellule exécutive du PCPA Congo a organisé le jeudi 27 mai 2021 de 18h à 20h, une projection-débat en ligne sous le thème “PCPA Congo, la voix des sans voix, 12 ans d’actions au Congo-Brazzaville”.
Elle a connu la participation d’une soixantaine de personnes, et a consisté à donner un coup de projecteur sur les grands axes développés au cours des précédentes phases du PCPA en République du Congo.
Après la projection du film « Les chemins de la concertation » (40 min) d’Arnaud Soulier, coproduit avec Acrobates films en 2010, les participants ont posé quelques questions à Olga Mireille Kabanabandza, coordinatrice du PCPA Congo et à Astrid Frey, responsable du programme au CFSI qui ont pris le soin d’y répondre.
Dans le cadre du “projet de renforcement des capacités des filles mères vulnérables pour la protection de leurs droits économiques et sociales et leur autonomisation”, l’Association des Jeunes Filles Mères Désœuvrées de Mouyoundzi (AFMDM) en partenariat avec l’Association Femme et Emancipation (AFE) et la Communauté Urbaine de Mouyondzi a organisé du 29 au 30 Mai 2021 une sensibilisation en santé sexuelle et maternelle dans la salle de réunion de l’hôtel Moukoukoulou à Mouyondzi.
Animée par une équipe des agents du district sanitaire évoluant à l’hôpital de base Robert MAKELE de Mouyondzi dans le service de gynécologie obstétricale, l’activité a consisté en la sensibilisation sur les pratiques sexuelles à risque, les mesures de protection contre le VIH-SIDA et sur la planification familiale.
Pour faciliter la compréhension des participantes, les animateurs ont utilisé la technique des jeux de rôles. Au total 300 filles mères désœuvrées ont appris les techniques de contraception, pour limiter ou programmer les naissances, et sont capables d’éviter de se contaminer aux maladies sexuellement transmissibles.
Depuis cette sensibilisation, le district sanitaire est de plus en plus fréquenté par les jeunes filles mères accompagnées par le projet, à la grande satisfaction du consortium porteur de ce projet.
La Dynamique Action Environnement (DAE), s’est donnée pour mission de renforcer le dialogue des acteurs du secteur des déchets solides dans l’arrondissement 1 Makélékélé en mettant en place une dynamique locale sur ce sujet, accompagnée par le PCPA.
L’objectif de ce dialogue est de contribuer, autant que faire ce peut, à la résolution de la problématique de l’entassement des déchets sur les voies publiques dans les quartiers de l’arrondissement. À travers des enquêtes, la sensibilisation des populations et des élèves en milieu scolaire, la concertation, l’émulation des quartiers et des actions de communication, la dynamique entend identifier les causes de la résurgence des dépotoirs sauvages malgré les différents systèmes de stockages mis en place. DAE prévoit responsabiliser les ménages dans la recherche de solution.
À ce titre, la DAE a organisé la première réunion de son cadre de concertation le 31 mars 2021. Y ont pris part, les chefs des quartiers 101 Centre Sportif, 106 Diata, 107 Kingouari, 109 Niania Sita dia tsiolo et 111 Gassa , trois représentants d’OSC œuvrant dans le domaine de l’environnement, six riverains de dépotoirs sauvages, 2 consultants du projet (l’un chargé de l’enquête sur l’origine des rejets des déchets rejetés dans la nature et l’autre de réaliser la cartographie des zones polluées), ainsi que les 3 membres de l’équipe projet DAE.
Vue de la salle pendant l’atelier (c) DAE-2021
Cette réunion a été l’occasion de présenter le rôle de la dynamique, rappeler les rôles de la Mairie de Makélékélé et des chefs de quartiers dans les politiques publiques en matière de gestion de déchets, notamment, la Loi N°003/91 du 23 avril 1991 portant protection de l’environnement en République du Congo. L’échange a permis de préciser les missions de la Dynamique Action Environnement (DAE) et de répondre aux préoccupations des chefs de quartiers.
Dans l’ensemble, l’atelier aura permis de poser les bases d’un dialogue entre la DAE et les autres acteurs, mais aussi de mieux comprendre les difficultés des ménages riverains. Il a également permis à la DAE de mieux préparer les campagnes d’Information/ Éducation/ Communication (IEC) ainsi que l’émulation des quartiers les plus propres.
Au terme de la rencontre, les participants se sont accordés sur la nécessite de participer à la mise en œuvre du plan d’actions de DEA, avec la contribution des communautés et des autorités locales, à travers :
des actions de concertation autour de la thématique gestion de déchets qui auront pour but de pérenniser les acquis de cet atelier ;
l’identification participative des problèmes, des besoins prioritaires et pertinents des quartiers de l’Arrondissement 1 Makélékélé ;
l’établissement d’une liste de projets pertinents qui servirait à préparer des dossiers de recherche de partenaires financiers pour des actions futures plus conséquentes.
Photo de famille à la fin de l’atelier de concertation (c) DAE-2021
Bon à savoir :
Portée par l’association Protecting Environment (PEA), la Dynamique Action Environnement(DAE) est constituée de deux (2) autres partenaires à savoir : l’association Ensemble pour le Développement Intégré (EDI), et la Mairie de Makélékélé.
Réalisée du 17 au 19 février 2021 au siège de leur hôte, cette mission d’échange entre pairs avait pour but de permettre aux membres du réseau d’en connaître un peu plus sur la pratique du plaidoyer, et les méthodes de sensibilisation appropriées pour mener à bien leur combat collectif sur la cause des femmes.
Les membres de l’association Œuvre Notre-Dame des Veuves et Orphelins du Congo (ONDVOC) ont été ravis de recevoir la délégation de Madingou, constituée de Kibouilou Pierette (présidente copil) , veuve Kouazi Kibondo Cecille (membre du copil), Mabiala Dieudonné (chargé des formations), et de Kimbouala Jean Pierre (coordonateur de projet).
Par la suite un tour de table a permis de collecter les bonnes pratiques et les écueils à éviter. Pour lui, avant de débuter, il faut identifier les personnes qui sont susceptibles de pouvoir vous soutenir et faire bouger les choses. « C’est grâce au projet « agir ensemble pour la défense des droits des minorités et personnes vulnérables » du PCPA Congo financé avec le soutien de l’AFD, de l’UE et du CFSI que nous avons découvert les techniques de plaidoyer et aussi la grande importance des autorités déconcentrées et locales » a-t-il renchérit.
A la demande des membres du RLVBGM, un partage détaillé de la mise en place du collectif des veuves leaders a été effectué par Rita Kouendolo, chargée à la communication de l’ONDVOC. La recherche des financements a également été un sujet d’échange d’expériences.
Parmi les bonnes pratiques évoquées, on note la traçabilité, la redevabilité et la bonne gouvernance. La maîtrise des processus de soumission propres à la logique du bailleur et la veille informationnelle sont deux atouts incontournables pour se distinguer.
François-Xavier Mayouya présentant les documents de sa structure (c) PCPA Congo-2020
Les membres de l’ONDVOC ont également présenté leur structure de fabrication et de vente d’engrais naturel, et ont encouragé leurs pairs de Madingou à mener des activités qui permettront d’avoir des fonds propres pour les contreparties exigées par plusieurs bailleurs.
Le RLVBGM par la voix de ses missionnaires a marqué son accord pour adhérer au plaidoyer national organisé par ONDVOC portant sur la ratification du nouveau code des personnes et de la famille en République du Congo. De même, l’ONDVOC intéressée par les activités du réseau, a promis effectuer le déplacement au moment du lancement de la sensibilisation à Madingou pour soutenir le RLVBGM.
Ce dernier bénéficie du soutien du PCPA Congo dans la mise en œuvre de son plan d’action intitulé « La lutte contre les violences faites aux femmes ». Ce plan d’actions est porté par 2 OSC : l’Association Femme émancipation (AFE) et l’Association des veuves de Madingou ainsi que 2 pouvoirs publics locaux : la direction départementale de l’Intégration de la femme au développement (DDIFD-Bouenza) et la circonscription d’Actions sociale (CAS) de Madingou.
A la fin de l’échange, la signature d’un protocole d’accord entre les deux parties a été programmée, dans le but d’aller plus loin dans cette relation partenariale.
Photo de famille après l’échange (c) PCPA Congo-2020
Alors que la Covid-19 continue d’impacter nos vies au quotidien, le Programme fait le maximum pour que les membres de la gouvernance puissent poursuivre leurs activités, en privilégiant les réunions virtuelles aux réunions physiques qui favorisent la promiscuité. C’est une expérience nouvelle, et chaque membre s’y est accommodé. Nous avons interviewé Bertin Olokawe, président du COPIL en exercice pour recueillir ses impressions.
Bertin Olokawe, président du Copil (c) PCPA Congo
La lettre du PCPA Congo (LPC) : De toutes les phases du PCPA-Congo, votre présidence du COPIL est la plus longue ; Dites-nous le secret de cette longévité ?
Bertin Olokawe (B.O) : Vous faites bien de le remarquer mais ce n’est pas le fait de ma volonté ni de celle de mes pairs du COPIL parce-que c’est une situation imprévue dictée par la pandémie de la Covid– 19. Elle nous impose des comportements et certaines restrictions dans notre façon de faire, pour l’application des mesures barrières et de la distanciation sociale.
Ceci dit, mes sentiments sont teintés d’une certaine ambivalence du simple fait que d’un côté, je peux me réjouir de rester aussi longtemps au sommet d’une si grande organisation. Mais de l’autre côté, c’est le regret de ne pas voir s’appliquer les règles de fonctionnement de notre gouvernance, notamment en matière d’alternance ou de présidence tournante comme nous en avons l’habitude.
LPC : D’habitude les réunions du COPIL se tiennent en présentiel. Aujourd’hui à cause de la Covid-19, elles se tiennent par conférences virtuelles. Comment appréciez- vous cette nouvelle pratique ?
B.O : La tenue des réunions par visioconférence est un choix, je dirais par défaut pour ne pas paralyser le fonctionnement de notre organisation que les effets de la lutte contre la pandémie du Covid- 19 n’ont guère épargné. Cela nous permet malgré tout d’évacuer certaines questions nécessaires au bon fonctionnement du PCPA-Congo. Les réunions en présentiel restent l’idéal car outre l’ambiance des retrouvailles physiques, elles nous donnent la possibilité de décider plus rapidement sur certaines questions avec une attention beaucoup plus soutenue et elles nous épargnent des aléas ou caprices de la technique. En effet, combien de fois les membres du COPIL n’ont-ils pas pu participer à certaines de nos réunions pour des problèmes de connexion au groupe, de réseau téléphonique et internet défectueux, de batteries d’appareils déchargées… De plus, les réunions du COPIL en visioconférence ne durent que quelques heures quelle que soit l’importance des sujets à traiter, où le volume de travail que cela engage.
LPC : Qu’est-ce qui vous manque des réunions en présentiel ?
B.O : Lors des réunions en présentiel, outre la chaleur des contacts physiques qu’elles procurent, elles nous permettent d’approfondir nos relations, de se connaître et de pouvoir lire l’attitude de chacun.
Enfin, l’ambiance des travaux, le brassage des cultures, des comportements, la durée normale d’une session du COPIL et son fonctionnement optimal, c’est ce qui manque en réunion virtuelle.
Suite à l’appel d’offre lancé en août 2020 par le PCPA pour une mission d’« accompagnement de la Cellule Exécutive (CE) du PCPA Congo relatif à la transmission du métier d’animateur à des délégués associatifs », l’association française Initiative développement (ID) a été retenue.
C’est le binôme composé d’Alexis Bourges et Gaelle Gandema, respectivement Directeur Pays en République du Congo, et Responsable du Pôle Partenariat & Renforcement des acteurs en France, qui est en charge de cette mission d’accompagnement.
Il devra accompagner 5 salariés de la cellule exécutive dans la formalisation de la méthodologie d’accompagnement des dynamiques collectives et plus particulièrement, pour une transmission aux délégués de celles-ci, du métier d’animateur.
Vue de la salle pendant une séance de travail avec Gaelle Gandema d’ID
Pour commencer, une série d’entretiens avec différents acteurs du PCPA a été organisée en janvier 2021, dans le but de faciliter la prise de connaissance de l’écosystème PCPA. Il s’est agit de membres du copil, de membres de la CE, de représentants des dynamiques collectives et d’une collectivité locale.
Toujours dans le cadre d’une meilleure imprégnation, le directeur pays d’ID a participé à une réunion d’équipe de la CE. Par la suite, une mission d’accompagnement en présentiel a été organisée du 8 au 13 février 2021 avant de laisser place aux réunions virtuelles de plus en plus usuelles du fait des restrictions liées à la Covid-19. La mission d’accompagnement se déroulera jusqu’en octobre 2021 et donnera lieu à une capitalisation.
Rappel des objectifs de la mission de prestation – Accompagner les 5 salariés de la Cellule Exécutive (3 animateurs et 2 responsables) dans la formalisation de la méthodologie pour accompagner les dynamiques collectives et en particulier, pour transmettre à leurs délégués le métier d’animateur (en intégrant parmi le panel de compétences à transmettre, celle de la gestion des conflits) ;
– Formaliser et accompagner toute la démarche (toutes les étapes, avec les outils correspondants) de transfert des compétences d’animation aux dynamiques collectives et à leurs délégués, leur permettant de développer les qualités et les compétences nécessaires au rôle qu’ils devront assumer : en partant de l’identification des délégués par dynamique, leur renforcement, le suivi de leur progression et l’évaluation de la démarche ;
– Accompagner les 5 salariés de la Cellule exécutive dans le changement de posture qu’ils vont réaliser vis-à-vis des dynamiques et des autres membres de l’Assemblée Plénière dans les territoires, passant d’un rôle d’animateur principal de la localité dont il a la charge, à celui qui fait émerger d’autres compétences et se mettre à leurs services) ;
– Proposer la capitalisation de la démarche : proposer une méthode, la suivre, appuyer l’analyse et la production d’un livrable par la Cellule Exécutive.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Tobatela bana : Promotion des droits et protection des enfants vulnérables en République du Congo » cofinancé par l’Union Européenne, la Fondation française Apprentis d’Auteuil et le Réseau des intervenants sur le phénomène des enfants en rupture (REIPER) ont organisé du 8 au 10 mars 2021 à Brazzaville une rencontre avec les structures membres du réseau, pour préparer le rapport alternatif à transmettre au Comité des droits de l’enfant.
Au total 10 sur les 22 structures composant le REIPEIR y ont pris part. Préalablement à cette rencontre, des questionnaires avaient été distribués pour recueillir les constats et les préoccupations sur les situations des droits des enfants accompagnés par le REIPER et ses structures membres.
Vue partielle de la salle pendant la rencontre (c) REIPER-2021
Après lecture du rapport du gouvernement au Comité des droits de l’enfant sur l’application de la Convention des droits de l’enfant (CDE), les participants ont acquis une meilleure compréhension des lacunes actuelles ressenties par les enfants en matière de protection des droits, de leurs causes sous-jacentes ainsi que des parties prenantes responsables de ces lacunes.
Les informations collectées auprès des membres du REIPER ont également permis de réaliser une cartographie des acteurs pouvant influencer/ affecter le(s) changement(s) souhaités, ainsi qu’un plan d’actions couvrant la période allant de mars 2021 à mars 2022, déterminant comment interagir avec ces acteurs.
Toutes ces données permettront au REIPER de lancer bientôt un plaidoyer pour la mise en œuvre de la convention internationale des Nations Unies relative aux droits de l’enfant.
Et comme l’approche basée sur les droits a largement démontré combien il est essentiel d’impliquer les membres d’un groupe vulnérable dans le processus de défense de ses propres intérêts, cette rencontre a également permis de préparer la consultation des enfants qui aura lieu dans les structures membres du REIPER très prochainement.
Bon à savoir
Ce projet commencé le 1er mars 2021, sera mis en œuvre sur une durée de trois ans.
Son objectif est de contribuer à la sensibilisation et à la mise en œuvre des droits des enfants en République du Congo et de renforcer les organisations participant à la promotion des droits et à la protection des enfants vulnérables.
Il comprend trois volets :
Sensibilisation de la population et plaidoyer auprès des pouvoirs publics, pour la promotion du respect des droits des enfants
Accompagnement des enfants les plus vulnérables à travers une prise en charge
Renforcement des compétences en travail social, communication, gestion et en capacité de collecte de fonds
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions de la Dynamique locale pour la relance de la cacao-culture dans le département de la Sangha financé par le PCPA Congo, l’ Univers des défenseurs des écosystème de Miélé- Kouka (UDEMK) en partenariat avec PAPROCAS et le Secteur Agricole de Sembé a organisé les 23 et 24 février 2021 une formation à l’attention des cacaoculteurs de la Sangha.
Vue de la salle pendant la formation à Sembé
En prélude à cette formation, une pré-identification menée du 2 au 15 décembre 2020, a permis de sélectionner des cacaoculteurs capables de suivre une formation sur les techniques susceptibles de produire un cacao de bonne qualité, dans les 6 bassins de production, à raison de 10 producteurs de 6 bassins de production.
Comme prévu, 60 cacaoculteurs ont pris part à la formation organisée à Sembé et à Pokola à raison de 30 participants par site. Cette formation a consisté à renforcer les capacités des participants en ce qui concerne les étapes de l’itinéraire technique de production du cacao de bonne qualité.
Des quelques impressions et suggestions recueillies auprès des participants, l’on note : le besoin d’harmoniser les périodes de commercialisation du cacao, et la nécessaire mise en place d’une structure d’appui aux cacaoculteurs.
Point d’histoire La Dynamique locale pour la relance de la cacao-culture dans le département de la Sangha est née des suites d’un premier projet financé par le PCPA Congo en novembre 2015 intitulé « Organisation et structuration des producteurs de cacao de la Sangha ». Ce projet porté à l’époque par le consortium Univers des Défenseurs des Ecosystèmes de Miélé-Kouka (UDEMK)- Fondation d’Aide Humanitaire Cœur Ouvert (FAHCO)- Association Professionnelle de valorisation des Produits Forestiers non ligneux et subsidiaires (APVPS). Il avait pour objectif d’organiser et de structurer les producteurs de cacao de 6 bassins de production (Sembé, Souanké, Ngbala, Mokéko, Pikounda et Pokola) dans le Département de la Sangha.
Réalisée entre février et début mars 2021 sur l’ensemble des territoires couverts par le programme, cette consultation fait suite à une démarche initiée par le Comité transitoire lors de la sa réunion de décembre 2020 conformément à sa feuille de route validée par le Comité de pilotage dans le but de connaitre les besoins des dynamiques collectives et de contribuer à peaufiner la stratégie de sortie.
Elle s’est déroulée en deux étapes. Dans un premier temps, des réunions collectives co-animées par un binôme constitué de la cellule exécutive et des membres du Comité transitoire se sont tenues. Il s’est agi de faire deux exercices : collecter les besoins des dynamiques collectives soutenues par le programme et échanger avec leurs représentants sur les délégués qui seront accompagnés par la cellule exécutive dans les prochains mois. Ce volet entre dans le cadre du processus d’autonomisation des dynamiques.
Travaux groupe pendant la consultation des dynamiques à Madingou
Par la suite, les responsables des dynamiques locales et nationales ont été invités à répondre à un questionnaire.
Au sein des différents territoires, les dynamiques ont surtout évoqué des besoins en accompagnement, en formation (plaidoyer, gestion du cycle projet…) et en recherche de financement. Ils se sont aussi déclarés prêts à s’investir dans l’Après-PCPA.
Photo de famille lors de la consultation des dynamiques à Brazzaville