Le CIRECK engagé dans la lutte contre la mauvaise gouvernance forestière en République du Congo

Le Cercle International de Recherche et d’Etudes des Civilisations Bekwel (CIRECK) est une organisation de la société civile active dans le secteur de la gouvernance forestière. Cette OSC mène des actions de proximité en faveur des communautés pour leur bien-être. A l’occasion de la journée internationale des forêts célébrée le 21 mars de chaque année, nous avons interviewé Placide Coddy, coordonnateur du CIRECK pour avoir de plus amples informations sur leurs activités en cours.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Nous avons récemment appris que vous venez de bénéficier d’un financement de l’Union Européenne pour la mise en œuvre d’un projet en partenariat avec d’autres associations, de quoi s’agit-il ?

Les membres du CIRECK constatant les effets de la déforestation (c) CIRECK 2020

Placide Coddy (PC) : En effet, le CIRECK est partenaire dans la mise en œuvre du « Projet d’appui à la Société Civile pour l’amélioration de la gouvernance forestière en République du Congo à travers le Système Normalisé d’Observation Indépendante Externe » (PASGOF-SNOIE Congo), financé par l’Union Européenne dans le cadre du 11ème FED, sous la supervision du Centre for International Development and Training (CIDT) / Université de Wolverhampton, pour une durée de 3 ans.

LPC : Quelles sont les autres associations impliquées dans le projet ?

PC : Au total 8 associations congolaises membres de la plateforme gestion durable des forêts (PGDF), dont 6 également membres du PCPA Congo sont impliquées dans ce consortium. Il s’agit notamment du comptoir juridique junior (CJJ) qui est le porteur de ce projet, le CABS, le CIRECK, l’EJID, le FGDH l’OCDH, et l’ODDHC. 

LPC : Quels sont les départements concernés par ce projet ?

PC : Le projet concerne tout le pays, mais nous nous intéressons particulièrement aux zones forestières où il y a une grande exploitation, à l’instar de la Bouenza, du Kouilou, de la Likouala, du Niari, de Pointe Noire et de la Sangha. C’est dans ces zones que le consortium a installé un représentant du consortium dans le cadre de ce projet.

LPC : Quels sont vos apports dans l’écosystème forestier au Congo ?

PC : Le CIRECK est point focal de la PGDF dans la Sangha. Dans ce cadre, nous pouvons dire que grâce à nos actions communes, le Congo vient de voter une nouvelle loi forestière qui est constituée à 68% des contributions de la société civile.

En effet, cette nouvelle loi a pris en compte les contributions formulées sur les thématiques spécifiques, telles que le Consentement libre, informé et préalable (Clip), l’observateur indépendant, les droits d’usage, l’accès aux cours d’eau et aux sources d’eau, pour la satisfaction des besoins vitaux ou coutumiers, la gestion des forêts communautaires, le classement et le déclassement des forêts et le partage des bénéfices.

LPC : Qu’est-ce que les populations riveraines des zones forestières peuvent attendre de ce projet ?

PC : Notre combat est de travailler aux côtés des communautés pour que l’on puisse améliorer leurs revenus et leurs conditions de vie. Aujourd’hui, puisque la loi existe il faudrait que nous veillions à l’appliquer afin que chacun puisse tirer profit de cette exploitation.

LPC: Alors que nous célébrons la journée internationales des forêts, quelles sont les actions menées par le CIRECK pour protéger la forêt ?

Dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques , et face aux effets néfastes provoqués par  de l’homme  sur la foret,  CIRECK mène un combat  sur le terrain pour la sensibilisation du grand public et en participe activement aux différentes campagnes de planting des arbres tant au niveau local qu’international.

Planting à Ouesso (c) CIRECK 2021

Des sages -femmes formées au contact prénatal à travers le plan d’action de la dynamique « mama na mwana »

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions de prise en charge multidimensionnelle du couple mère enfant de la dynamique locale intitulée « mama na mwana une formation de 2 jours a organisée du 11 au 12 mars sur le contact prénatal (CPN), dans la salle des réunions du District Sanitaire 3 de l’hôpital de base de Tié-Tié.

Cette formation animée par le docteur Roch Doukaga, médecin gynécologue, chef de service de la maternité de l’hôpital de base de Tié-Tié a regroupé 15 sages-femmes {hommes} issues de 6 formations sanitaires publiques et privées situées dans Pointe Noire et sa périphérie.

L’un des objectifs de cette activité a consisté à encourager le suivi de la femme enceinte pour une maternité sans risque. Pendant deux jours, les 15 prestataires ont été bénéficiée d’une mise à niveau/ formation continue sur le contact prénatal, et ont été dotée en outils nécessaires afin de mener à bien leur mission dans leurs postes de travail respectifs.

Au sortir de cette formation, les prestataires sont en mesure de réaliser des opérations de routine lors de la consultation prénatale.

La coordination de la dynamique locale « Mama na mwana » a pris rendez-vous avec les prestataires pour de nouvelles activités les concernant, notamment : les descentes de supervision dans les différents CSI, la dotation en équipement et les revues semestrielles.

Photo de famille à la fin de la rencontre (c) Mama na mwana 2021

Mise en place d’un nouveau bureau exécutif à l’ENCRED

Poignée de main entre les secrétaires généraux entrant et sortant (c) ENCRED-2021

L’ENCRED a tenu son assemblée générale le 09 janvier 2021 à son siège de Massissia, à Brazzaville.

A la suite des travaux, un nouveau secrétariat exécutif a été mis en place, et il se présente comme suit : 

  • Secrétaire Général : YINDOULA Léon
  • Responsable à l’enfance en difficulté et aux activités socio-éducatives : MASSAMBA BATSOUNOU Antoine
  • Responsable à l’administration, des ressources humaines, chargé à la logistique et permanent de l’ENCRED : NDOUNGA Jaurès Stanislas    
  • Responsable aux finances et budget : KINOUANI Dorothée Fernande
  • Responsable à l’appui au développement socio-économique : BOUNKAZI Saint-Eude Hysseffad
  • Responsable à la communication : BAKEBI NLANDOU Ninon Josiane

Bien que l’équipe ait été restructurée, les activités lancées précédemment continuent d’être exécutées normalement. Il s’agit notamment de l’opération d’octroi des réquisitions aux fins de déclarations tardives des naissances, qui à ce jour, a permis de délivrer 140 actes de naissances.

Par ailleurs, pour promouvoir le droit à une nutrition saine, l’association organise tous les mois depuis août 2020, un atelier nutritionnel où des mères des familles vulnérables se réunissent pour apprendre à mieux alimenter leur progéniture. Cette opération est réalisée en partenariat avec l’ONG britannique Food monitor.

Yidika Village Créatif veut étendre sa campagne de lutte contre le paludisme à Dolisie

Après avoir déroulé son projet de sensibilisation « Zéro palu na inzo » au deuxième semestre 2020 auprès de 200 ménages à Dolisie (3eme ville du Congo), l’association Yidika Village Créatif, ONG française membre du PCPA Congo œuvrant pour la solidarité avec les populations congolaises dans le domaine de la santé, l’agriculture, l’artisanat et la lutte contre la pauvreté, recherche désormais un appui financier pour étendre cette campagne de sensibilisation à 1000 ménages supplémentaires.

« Personne ne devrait mourir du paludisme. Mais le monde fait face à une nouvelle réalité : avec la stagnation des progrès, nous risquons de dilapider des années de travail, d’investissements et de succès dans la réduction du nombre des personnes souffrant de cette maladie », déplore le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

À quoi va servir le financement ?

Avec près de 200 millions de personnes contaminées par an, cette maladie est la plus grande pandémie mondiale. Pourtant elle semble être oubliée depuis l’apparition de la Covid-19. Yidika lance cet appel du cœur, afin que toute personne solidaire, quel que soit son statut social, puisse avoir la possibilité de contribuer à la lutte contre le paludisme.

Les fonds collectés serviront principalement :

  • à financer l’achat et la distribution de 2000 plants d’Artemisia (0,3 Euro/plant) ainsi que 2000 cures d’Artemisia d’une valeur d’environ 3 Euros par cure.  
  • à payer les animateurs des réunions de sensibilisation, ainsi que la réalisation des supports de sensibilisation (dépliants, tee-shirts, banderoles, etc.
  • à mettre en place un site de référence de production de semences, un champ école et un accompagnement technique de plusieurs mois auprès des étudiants du Centre des Métiers Agricoles- Collège d’Enseignement Technique Agricole (CMA-CETA).

L’artemisia annua est une plante dont les vertus auraient été jugées efficaces dans la lutte contre le paludisme et le cancer, selon certains chercheurs ; quels que soit les controverses tournant autour de l’usage de cette plante, une forte dynamique de la société civile s’est lancée en Afrique pour promouvoir sa culture et son usage. A Dolisie, une Maison de l’Artemisia a même été mise en place, avec l’appui technique de l’association française  » Maison de l’Artemisia « , pour faciliter sa production, sa transformation et sa distribution. Il existe 92 Maisons de l’Artemisia dans 24 pays.

Contacts de l’association Yidika : (+33) 673840040, yidika22@yahoo.fr 

La caravane de la dignité lancée par le CJID se poursuit dans les villages autochtones

Tout commence en début d’année 2020, alors que M. Merols Diabakana Diabs et les membres de son équipe se rendaient en mission de terrain dans le département de la Likouala, dans le cadre des activités du Programme Forêt et Diversification de l’Economie (PFDE). Ils ont été surpris de voir deux femmes non vêtues qui se mouvaient le long de la route la peau abîmée, probablement par des brûlures de soleil.

Après avoir observé puis questionné ces femmes pour savoir pourquoi elles n’étaient pas vêtues, ces dernières auraient fait savoir à l’équipe qu’elles voudraient bien se couvrir mais qu’elles n’en avaient pas les moyens, et qu’il en était de même pour tous les membres de leur campement, enfants, jeunes et vieux.

En effet, se vêtir est un besoin essentiel. Les vêtements protègent du froid et des mauvais rayons de soleil. Dans un élan de solidarité, quelques vêtements ont été remis afin qu’elles soient couvertes dignement. De là est née l’idée de faire une collecte de vêtements à grande échelle une fois de retour à Brazzaville, pour pouvoir redonner de la dignité à ses populations qui souffraient en silence dans le Congo profond.

L’appel avait été lancé sur les réseaux sociaux, et de bouche à oreille l’information a été divulguée par les membres et sympathisants de l’association. Plusieurs sacs de vêtements ont été collectés, et, la 1ere campagne de distribution s’est déroulée en mars 2020.

Distribution de vêtements au village Mobangui (c) photo : CJID / mai 2020

Ayant rencontrée un franc succès auprès des populations autochtones, celle-ci se sont passées le mot, si bien qu’il n’y en avait pas assez pour tout le monde lors de la 2e campagne de distribution en mai, tout juste après le confinement.

Bien que Mobangui et Vema soient les deux villages qui ont été les principaux bénéficiaires de cette caravane, cela n’a pas empêché les membres du CJID de servir également les communautés autochtones se trouvant le long de la route nationale lors de leur passage.

C’est ainsi qu’il eut une 3e puis une 4e campagne, respectivement en juillet pendant la saison sèche et en mi-septembre, tout juste avant l’arrivée de la saison des pluies.

Insertion professionnelle : une centaine de jeunes formés par le projet FIP Action d’ESSOR et du CJID

Le 25 septembre 2020 à Brazzaville, en présence du Directeur général de la formation qualifiante M. Fabrice Ngaboka Morossa, 120 jeunes âgés de 17 à 35 ans ont reçu leur certificat de fin de formation, dans le cadre du projet pilote « Formation- Insertion Professionnelles des jeunes (FIP/ Action) » financé par l’Agence française de développement (AFD), et mis en œuvre par l’ONG ESSOR en partenariat avec le Club Jeunesse Infrastructures et Développement (CJID).

C’est un programme multi-pays dont l’objectif est de faciliter durablement l’accès à la formation et l’insertion professionnelle des populations vulnérables par un travail pluri acteurs impliquant la société civile, le secteur privé et les autorités locales.

Un échantillon de lauréats lors de la cérémonie de remise des certificats (c) photo : ESSOR / septembre 2020

En effet, ces jeunes résidant dans les arrondissements 1 Makélékélé et 6 Talangaï ont été sélectionnés selon leur situation d’importante vulnérabilité socio-économique. Pendant 10 mois, ils ont bénéficié d’une formation professionnelle de leur choix (en coiffure-esthétique, pâtisserie, menuiserie, garnissage, assistanat de direction, ou hôtessariat d’accueil) spécifiquement conçue pour leur permettre d’acquérir non seulement un savoir-faire, mais aussi un savoir-être (relationnel, capacité à travailler en équipe, maitrise de ses émotions, capacité à s’adapter, etc.).

Ainsi, en plus d’avoir appris un métier, ces jeunes ont davantage confiance en eux et sont plus à l’aise dans les relations interpersonnelles. Certains ont muri leur projet professionnel grâce aux formations en entrepreneuriat, ce qui favorise leur intégration dans le monde du travail.

Azur DEV lance un Guichet Unique d’assistance aux jeunes filles dans la Bouenza

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Prévention des violences sexuelles et grossesses précoces ainsi que la protection des filles et adolescentes sur les IST, VIH/SIDA et les violences basées sur le genre » réalisé dans la Bouenza, AZUR Développement a récemment mis en place un guichet unique d’assistance en cas de violences faites à leur égard.

Le guichet unique est une structure d’accueil, d’information et de prise en charge globale des victimes de violences, qui travaille en collaboration étroite avec la police, la gendarmerie, les centres de santé ou les hôpitaux et le Tribunal.

Photo de famille après la formation des agents du guichet unique et de la police à Nkayi (c) photo : AZUR DEV/ juillet 2020

A travers ses services, les femmes et enfants victimes de violences de tout genre (sexuelle, physique, psychologique, économique et spirituelle), ont accès à une prise en charge psychologique, médicale, juridique et judiciaire.

Mis en place pour la première fois en 2014 à Pointe-Noire, avec l’appui de l’ambassade de France au Congo, ce projet bénéficie aujourd’hui d’un cofinancement de la délégation de l’Union Européenne au Congo, et s’est étendu à Brazzaville, puis récemment dans la Bouenza.

Lorsqu’il s’agit d’un cas de viol, les victimes sont encouragées à faire un test de dépistage du VIH dans les 72 heures qui suivent l’agression. Le paiement des consultations médicales, des examens biologiques et des médicaments, ainsi que le suivi sont à la charge du Guichet unique.

Lancement des activités de la CASA à Makoua

Tenue du 20 au 28 novembre 2020, la première activité publique de la Concertation des Acteurs du Secteur Agricole (CASA) a été une campagne de sensibilisation des jeunes de Makoua sur les opportunités qu’offre le travail de la terre et la nécessité pour eux de s’engager autour des groupements coopératifs.

Pour ce faire, le chef de secteur agricole de Makoua, M. Burget Robert Balonga et son équipe ont effectué des descentes dans les villages ci-après : Abela, Abenga, Atekou, Bokagna, Doua-Ofou, Emboli, Ifoura, Illembou-N’ogongo, Mbendze, Motsoumbé, Mvoula, Nietemboumbou, Okokoko-Ikoumou, Otala, Pamba-Odzaka, Talangai, Terre Mohali, et Tsiako.

Sensibilisation au village Doua -Ofou (c) photos : CASA / novembre 2020

Le but visé est de créer des opportunités d’auto-emploi en faveur des jeunes et d’augmenter de 50% la production agricole dans le district de Makoua grâce au rajeunissement des actifs agricoles et à la création des groupements coopératifs au profit des jeunes engagés dans l’agriculture.

Cette activité a permis de sensibiliser 261 personnes, tandis que 13 groupements agricoles ont été créés, au lieu de 10 prévus.

A propos de la structure

La Concertation des Acteurs du Secteur Agricole (CASA) est un outil de réflexion de partenariat public-privé pour le développement des activités agropastorales et halieutiques qui a été mis en place à Makoua sous l’initiative de l’Association Jeunesse Active De Makoua (AJAMO) qui est membre du PCPA Congo. Elle fait partie des 15 dynamiques collectives soutenues par le Programme dans le cadre de sa phase d’envol. Elle est constituée de 6 organisations membres dont 5 OSC et une institution publique. Ces membres sont : AJAMO ; Coopérative AVOUMBOU ; Association Femmes et Actions pour le Développement (AFAD) ; Coopérative des producteurs agricoles du Cacao (COPAC) ; Consortium des acteurs engagés pour le développement local (CAEDL) et le Secteur Agricole de Makoua.

L’ESCOMAD a officiellement lancé ses activités à Dolisie

Le 20 octobre 2020, les membres de la dynamique Espace de Concertation Multi-Acteurs pour le Développement (ESCOMAD) ont organisé leur première assemblée générale tournante, dans la ville de Dolisie, au siège de l’Association pour l’Assistance et le Développement des Jeunes Filles Mères (AADJFM).

Le lendemain, il s’est tenue une réunion d’information, d’échanges et de concertation avec les pouvoirs publics locaux sur les problèmes des artisans afin de mettre en place un cadre concertation multi-acteurs, visant à renforcer l’ESCOMAD, et à faciliter la mise en œuvre de son plan d’actions financé par le Programme concerté pluri acteurs (PCPA) Congo.

Photo de famille des participants à l’ Assemblée générale des membres de l’ESCOMAD à Dolisie (c) photo ; ESCOMAD / octobre 2020

Ensuite, une réunion de sensibilisation, d’échange et de concertation des associations et Organisations Professionnelles d’Artisans (OPA) sur « la faible participation de l’artisanat au Produit intérieur brut (PIB)[1] et le faible niveau de structuration des artisans en organisation professionnelle » a été organisée. En dehors des membres de la dynamique, 6 organisations y ont participé, dont 2 sont membres du programme. Ces dernières sont : l’Association des couturiers de Dolisie (ACD) et le Groupement des Artisans du bâtiment (GAB). Les OSC non membres du PCPA sont l’Association Ba mama balambi Kwanga (ABBK), l’Association des jeunes menuisiers (AJM), de la Chambre de Commerce d’Industrie d’Agriculture et des Métiers (CCIAM) de Dolisie et la Coopérative des Artisans pour le Développement de l’Artisanat (CADA).

Enfin, le diagnostic institutionnel de ces organisations a été élaboré, en se fondant sur la fiche ERO (évaluation rapide des organisations), outil élaboré par le PCPA Congo, permettant d’évaluer le niveau de structuration d’une organisation, ainsi que de déceler les faiblesses de celle-ci. Les informations recueillies seront utilisées, pour établir un plan de renforcement de capacités en vue de faire progresser ces organisations de la société civile en matière de structuration. À Pointe-Noire où le plan d’actions avait été lancé un peu plus tôt, les mêmes activités ont été réalisées.

A propos de la structure

L’Espace de Concertation Multi-Acteurs pour le Développement (ESCOMAD) est une des dynamiques locales sélectionnées et soutenue par le PCPA dans le cadre de sa phase d’envol. Le PCPA Congo soutient 15 dynamiques collectives dont 10 locales et 5 nationales. Son sujet de travail est la concertation multi acteurs pour accroitre la contribution de l’artisanat à la création d’emplois, à la diversification de l’économie locale et à la réduction de la pauvreté à Dolisie et à Pointe-Noire. Elle est constituée de 2 institutions publiques (les Directions Départementales de l’Artisanat et celles de la Jeunesse, de Pointe-Noire et de Dolisie) et de 4 organisations de la société civile dont 3 sont membres du PCPA : l’AADJFM, l’Association Congo Mod (ACM) l’Association Actions Jeunesse Emploi et Formation (AJEF) et l’Association des jeunes pour l’innovation au développement (AJID).


[1]   Le produit intérieur brut (PIB) est l’indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) résidant à l’intérieur d’un territoire.

AJAMO désignée pour représenter le PADEC à Makoua et Owando

Depuis décembre 2019, une convention de prestation de service a été signée entre l’Association Jeunesse Active De Makoua (AJAMO) et le Projet d’appui au développement des entreprises et à la compétitivité (PADEC), un projet financé par un prêt de la Banque mondiale à hauteur de 15 millions de dollars (soit environ 14,6 milliards de Fcfa).

Le PADEC a été lancé officiellement le 7 juin 2019 pour permettre de revitaliser le secteur privé et améliorer l’environnement des affaires. Cette convention fait d’AJAMO un partenaire d’appui technique à la mise en œuvre (PATMOE) du Concours de Plans D’affaires (CPA) et du Fonds d’Appui au Développement des Petites et Moyennes Entreprises (FADPME), dans le département de la Cuvette, pour les villes de Makoua et Owando. Dans ce cadre, l’OSC est chargée des missions suivantes :

  • L’accompagnement au montage de dossiers de candidature des promoteurs de micros et petites entreprises au CPA, et de requête d’appui des micros, petites et moyennes entreprises auprès du FADPME ;
  • L’appui au renforcement des capacités techniques des promoteurs et entreprises enrôlés ainsi qu’à l’élaboration de leurs plans d’affaires par la formation, le mentorat, le conseil ou le coaching, dans le cadre du CPA ;
  • L’assistance et le suivi de l’utilisation des financements octroyés aux lauréats du CPA, et accompagnement dans son domaine d’agrément.

Pour Patrick Juvet Olebaka, coordonnateur de l’AJAMO, « c’est le PCPA Congo qui est au centre de tous les succès de notre association, notamment en termes de crédibilité et d’exemplarité, grâce à ses formations et l’accompagnement des animateurs de la cellule exécutive. » Ces faits confèrent à AJAMO une certaine notoriété dans la collaboration avec les pouvoirs publics, avec certains ressortissants de la localité et les partenaires techniques et financiers présents dans leur département.  En effet, la convention stipule que « les missions assignées à un partenaire dépendent de sa spécialisation et de son positionnement par rapport à d’autres partenaires dans la même zone géographique. »

Au total 95 candidatures ont été enregistrées, en raison de 55 à Owando contre 40 à Makoua. Après une autre sélection, les finalistes ont été coachés et/ou formés du 10 au 20 décembre 2020.