Nkayi : Des femmes autochtones fabriquent du savon local pour être autonomes

En République du Congo, les populations autochtones sont parmi les catégories les plus marginalisées. En effet, elles sont particulièrement pauvres, souffrent de discrimination et de difficultés d’accès aux droits fondamentaux (accès difficile aux services sociaux de base, à la terre et aux ressources, au développement, et à la protection).

Face à ces constats, l’Association pour la Protection des Droits des Peuples Autochtones et Personnes Vulnérables (APDPA-PV) en partenariat avec l’Association Routes Agriculture et Éleveurs du Congo (ARAEC), le Groupement des Femmes Autochtones de Nkayi (GFANK) et la Direction Départementale de la Promotion des Peuples Autochtones (DDPA) mettent en œuvre le projet d’autonomisation et droits humains (ADH) afin de contribuer à la consolidation de l’émancipation et l’amélioration des conditions de vies des Femmes et jeunes filles Autochtones de Nkayi.

Clin d’œil sur Nkayi

Située à environ 250 kilomètres de la capitale Brazzaville, Nkayi est l’une des villes principales du département de la Bouenza.  Dans cette localité, les populations autochtones se nourrissent essentiellement des produits de la chasse et de la cueillette. Les femmes et les filles occupent une place secondaire dans les instances de prise de décisions qui engagent la communauté, pourtant elles jouent un rôle déterminant au sein des familles dans la mesure où elles sont en charge non seulement des travaux domestiques et champêtres, mais aussi de l’éducation des enfants, et l’approvisionnement en nourriture.

La petite histoire de la fabrique de savon

Avec le réchauffement climatique et l’utilisation anarchique des ressources, les récoltes sont de moins en moins bonnes. Pour s’approvisionner en nourriture, les populations autochtones sont contraintes d’apporter un complément de revenus à leur famille afin de subsister dans les périodes plus difficiles. La pratique d’une activité génératrice de revenus (AGR) s’impose.

Un premier travail de consultation avait été mené auprès des populations autochtones. Parmi les différentes activités qui auraient pu être mises en œuvre, la fabrication de savon est celle qui a remporté l’adhésion de l’ensemble des femmes du groupement. En effet, c’est une activité pratiquée individuellement et qui ne nécessite pas de posséder des connaissances techniques très particulières.   

C’est ainsi que, dans le cadre de l’appui à leur autonomisation, le projet d’autonomisation et droits humains (ADH) a mis en place un dispositif répondant à ce besoin au sein du village de Tsiaki.

En plus de leur permettre de prendre connaissance de leurs droits, et de suivre des cours d’alphabétisation, les femmes du groupement sont formées à la fabrication et la vente de savon local communément appelé (boulé-boulé), en appliquant une méthodologie basée sur l’approche « Apprendre pour maîtriser et transmettre ».

L’objectif global était celui de former 100 femmes afin de les regrouper en coopératives. 34 femmes ont reçu une formation de formateur au siège de l’association. Ces dernières ont procédé à la formation par les paires du groupe de femmes restant.

Pour assurer le bon fonctionnement de la savonnerie, le groupement des femmes et filles autochtones a mis en place un comité de gestion qui réalise suivi régulier de l’activité. Les recettes résultant des premières ventes ont permis aux femmes de se réapprovisionner en matières premières et continuer ainsi à la fabrication de nouveaux savons. 300 savons grand format et 605 savons petits formats ont été produits en un mois.

Les femmes et filles autochtones de Nkayi ont souhaité satisfaire dans un premier temps la demande locale, mais elles restent optimistes quant-à la question d’étendre leurs ventes au-delà des villages environnants.

Témoignage de Kongo Augustine, porte-parole et gestionnaire de la savonnerie du groupement femmes Autochtones de Nkayi (GFANK) « La création de cette unité a été bénéfique aux femmes et filles Autochtones. Avant ce projet, pour avoir du savon cela nécessitait de grands efforts car  pour nous il faut travailler au champ d’un particulier, attendre qu’on te paie ; Ce n’est qu’après cela que tu peux faire le marché pour nourrir ta famille. Souvent il arrivait qu’on oublie d’acheter le savon. Les bantous nous critiquent et disent de nous que nous sommes sales. Depuis le démarrage de cette activité, nos maisons sont devenues propres (les habits, la vaisselle) ». 

Makoua : Les personnes vivant avec handicap formées sur les mécanismes de défense et voies de recours en cas de violation de leurs droits

Vue du public pendant l’activité

Dans le cadre du projet d’appui à la promotion des droits des personnes vivant avec handicap (PVH), les membres du cadre de concertation ont débuté le 08 septembre 2021 des réunions de sensibilisation sur les droits des personnes vivant avec handicap dans les quartiers de Makoua. 

Au cours de chaque séance, une scène de théâtre est jouée par les PVH, pour permettre aux participants de tirer des leçons sur les discriminations et les abus dont les personnes vivant avec handicap sont victimes. Pour amplifier l’action mise en place, le consortium porteur du projet a entrepris de les diffuser ces scènes de théâtre sur les ondes de la radio locale.

Après les quartiers Ekolaké et Mbataka le 08 septembre dernier, les membres du cadre de concertation mis en place par l’Association des personnes handicapées de Makoua (APHM) et l’Association des consommateurs d’eau et d’électricité de Makoua (ACEEM) ont poursuivi les réunions de sensibilisation sur les droits des personnes vivant avec handicap le samedi 11 septembre 2021 au quartier Mossa-keta. Le chef de la circonscription d’action sociale (CAS) de Makoua et un représentant de la Communauté urbaine de Makoua y ont également pris part.

Ces sensibilisations qui sont déroulées dans tous les quartiers de Makoua ont pour but de susciter un changement de mentalité à l’égard des personnes vivant avec handicap.

Ce projet fait suite à un premier microprojet mis en œuvre avec le soutien financier de l’Union européenne en 2019. Depuis son lancement, les personnes vivant avec handicap à Makoua ont déjà bénéficié d’une dotation de moyens de déplacement (6 tricycles, 1 fauteuil roulant, 1 paire de béquilles et 1 canne métallique) et de 26 kits d’activités génératrices de revenus (AGR), en plus des nombreuses formations sur leurs droits.

Brazzaville : mise en place d’une cellule d’éveil pour promouvoir les droits des veuves

En début d’année 2021, dans le cadre du projet « Amélioration des conditions de vie des veuves des arrondissements : 2 Bacongo, 4 Moungali, 7 Mfilou et 9 Djiri de Brazzaville » appuyé financièrement par le PCPA Congo, l’Association Dignité Féminine (ADF) a mis en place en partenariat avec Action Evangélique pour la Paix (AEP) une cellule d’éveil des femmes veuves dans chacun de ces  arrondissements.

Ces cellules ont pour premier rôle de permettre aux femmes vivant dans ces 4 arrondissements d’avoir la bonne information en ce qui concerne la situation des veuves en République du Congo, leurs droits et recours possibles, ainsi que les réformes en cours.

En plus de tenir une permanence pour gérer les situations au cas par cas, elles organisent très souvent des activités de sensibilisation itinérantes au sein des paroisses évangéliques des quartiers retenus.

Par ailleurs, un atelier de sensibilisation des pouvoirs publics sur les droits et devoirs des veuves a été réalisé le 31 juillet 2021 et a abordé plus particulièrement les sujets du pré-mariage ou dot, les rites de veuvage et les droits successoraux.

Quelques chiffres sur les personnes concernées par cette sensibilisation :
4 veuves des arrondissements (1 par arrondissement)
2 représentants du ministère de la Justice
2 représentants du ministère de la Femme
2 chefs de quartier (Bacongo et Djiri)
6 membres du consortium porteur du projet.

Djambala : des jeunes filles formées sur les droits afin de garantir leur autonomie

Vue partielle de la salle pendant la formation

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de son plan d’action soutenu par le PCPA, la Dynamique pour la Promotion des Droits des jeunes filles-mères à la Santé et à l’emploi a organisé du 07 au 08 juillet 2021 à Djambala, une formation sur les mécanismes de défense des droits à la santé et à l’emploi.

Animée conjointement par Jean Bedel Ondaye Nianga et C’kouayoukou Roland, deux magistrats locaux, la formation a porté principalement sur la définition et la présentation des droits à la santé et à l’emploi garantis par la législation congolaise, ainsi que les procédures administratives et judiciaires en rapport avec le ministère de la Santé ou les Affaires sociales.

Les jeunes filles-mères ainsi formées ont animées à leur tour, sous la supervision des membres de la Dynamique, des séances de sensibilisation de leurs paires dans les différents quartiers de Djambala. 160 jeunes filles-mères ont ainsi été sensibilisées sur les droits à la santé et à l’emploi ainsi que les mécanismes pour leur défense à Djambala, sur les 500 prévues.

La dynamique est portée par les Compagnons du Devoir et de l’Action (CODAC) depuis janvier 2021, et est constituée des acteurs suivants : l’Association pour la Bible, le Développement et l’Alphabétisation en Téké (ABDATEK), l’Association pour l’Intérêt Communautaire (AIC) et la Direction Départementale des Affaires Sociales des Plateaux.

Mouyondzi : des jeunes filles sensibilisées sur leurs droits de santé sexuelle et maternelle 

Dans le cadre du “projet de renforcement des capacités des filles mères vulnérables pour la protection de leurs droits économiques et sociales et leur autonomisation”, l’Association des Jeunes Filles Mères Désœuvrées de Mouyoundzi (AFMDM) en partenariat avec l’Association Femme et Emancipation (AFE) et la  Communauté Urbaine de Mouyondzi a organisé du 29 au 30 Mai 2021 une sensibilisation en santé sexuelle et maternelle dans la salle de réunion de l’hôtel Moukoukoulou à Mouyondzi.

Animée par une équipe des agents du district sanitaire évoluant à l’hôpital de base Robert MAKELE de Mouyondzi dans le service de gynécologie obstétricale, l’activité a consisté en la sensibilisation sur les pratiques sexuelles à risque, les mesures de protection contre le VIH-SIDA et sur la planification familiale.

Pour faciliter la compréhension des participantes, les animateurs ont utilisé la technique des jeux de rôles. Au total 300 filles mères désœuvrées ont appris les techniques de contraception, pour limiter ou programmer les naissances, et sont capables d’éviter de se contaminer aux maladies sexuellement transmissibles.

Depuis cette sensibilisation, le district sanitaire est de plus en plus fréquenté par les jeunes filles mères accompagnées par le projet, à la grande satisfaction du consortium porteur de ce projet.  

Le combat d’AJID aux côtés des jeunes artisans pour la protection de leurs droits

Avec le cofinancement de l’Union européenne (UE)  et l’Agence française de Développement (AFD), l’Association des Jeunes pour l’Innovation au Développement (AJID) a mené dans le cadre du projet Agir ensemble pour la défense des droits des minorités et groupes vulnérables, un microprojet qui a permis d’accompagner des jeunes artisans (détenteurs de droits) âgés de 18 à 30 ans dans les villes de Dolisie et Pointe Noire.

Les activités relatives à ce projet constituent en réalité une continuité, dans la mesure où les artisans accompagnés avaient auparavant bénéficié d’une formation d’insertion professionnelle à travers le fonds d’appui aux projets du PCPA Congo. Elles ont été menées en consortium avec son partenaire de longue date, l’Association pour l’Assistance et le Développement des Jeunes Filles Mères (AADJFM) de Dolisie.

Pendant la durée du projet, il s’est agi d’animer des sessions de formation et d’information visant l’éveil de la conscience et l’autonomisation des jeunes artisans appelés à connaître leurs droits pour en faire bon usage. Parmi ces droits on cite entre autres, le droit à un travail décent, le droit à la sécurité sociale, le droit à la formation, le droit à une fiscalité transparente et juste.

Pour faciliter la lecture à ces jeunes artisans déscolarisés pour la plupart, un recueil des extraits des textes nationaux et internationaux sur les droits économiques, sociaux et culturels (DESC) a été produit et distribué. Pour sa conception, les porteurs de projet se sont appuyés sur des instruments officiels tels que la Constitution congolaise de 2015, la loi 07-2010 du 22 juin 2010 portant organisation de l’artisanat, la loi 09-2000 portant protection de la jeunesse, la Déclaration universelle des droits de l’Homme, la convention africaine des droits de l’Homme et des peuples, le code de sécurité sociale, le code général des impôts, la loi des finances 2019.

Dans le but de vulgariser ces notions, des descentes de sensibilisation ont été réalisées dans les ateliers des artisans à Mpaka (Pointe Noire) et dans les deux arrondissements de Dolisie.

Après avoir menées des actions de plaidoyer à l’endroit des autorités politico administratives, judiciaires et traditionnelles (débiteurs d’obligations), le consortium a pu recueillir 33 engagements sur l’application de ces textes.

Nous (LPC) avons contacté le coordonnateur du projet M Roger Matoko (RM) recueillir ses impressions après clôture du projet

 LPC : Quelles sont les réussites de ce projet ou selon vous, qu’est- ce qui a le plus marché ?

RM : La mobilisation et l’implication des bénéficiaires et des parties prenantes surtout les pouvoirs publics dès le départ, l’appropriation du projet par les bénéficiaires enfin la concertation et le dialogue entre artisans et pouvoirs publics à travers les espaces de concertation mis en place.

LPC : Quels sont les pouvoirs publics qui vous ont accompagné dans le cadre de ce projet et quels ont été leurs apports ?

À Dolisie et à Pointe Noire, nous avons été accompagné par les directions départementales de la jeunesse, celles des Droits humains ; l’agence nationale de l’artisanat, la mairie et la chambre de commerce. Leurs apports ont consisté au portage institutionnel, à la mobilisation des artisans et des autorités politico administratives, et judiciaires et traditionnelles. Grâce à eux, le projet a bénéficié de l’émergence d’un environnement institutionnel favorable au respect et à la protection des droits des artisans.

LPC :  Pouvez-vous nous dire combien de comité DESC ont été créé, et à quoi servent-ils ?

RM : Nous avons mis en place 2 comités DESC, l’un à Dolisie et l’autre à Pointe Noire. La création des comités DESC est une volonté d’action et de mobilisation locale. Le comité DESC est un outil de plaidoyer et un mécanisme de revendication et d’exigibilité des droits des artisans. Il sert donc à mobiliser facilement et plus rapidement de manière régulière et directe les doléances qu’expriment les artisans.

LPC : Quelles sont les activités qui continuent après clôture du projet ?

RM : Bien que le projet ait été clôturé, il y a quelques actions qui continuent d’être réalisées, à l’instar de l’accompagnement des comités DESC et des autres artisans dans leurs démarches administratives, l’identification des besoins en formation des capacités des artisans, le dialogue permanent avec les pouvoirs publics et les artisans, la sensibilisation des artisans sur les mesures barrières

LPC : Si vous deviez améliorer quelque chose à votre projet laquelle serait-ce ? 

RM : Nous voulons accroitre le niveau de contribution de l’artisanat dans la réalisation du PIB (création d’emploi, transformation de l’économie locale, réduction de la pauvreté…), l’amélioration des conditions de vie des artisans et l’amélioration de la concertation et du dialogue entre les parties du secteur de l’artisanat prenantes dans les communes de Dolisie et de Pointe-Noire.

L’ONDVOC appelle les médias à s’approprier la cause des veuves

Dans le cadre du projet « Agir ensemble pour la défense des droits des minorités et des groupes vulnérables », l’association Œuvre Notre-Dame des Veuves et Orphelins du Congo (ONDV&OC) a mené depuis quelques mois un plaidoyer en faveur des veuves, pour l’adoption et la promulgation du projet de loi portant « Code des Personnes et de la Famille ».

ondvoc appelle les medias soutenir veuves
Le présidium (de gàd François Xavier Mayouya et Marie des Anges Kouendolo

Ce code révisé dans le cadre du Projet d’action pour le renforcement de l’état de droit et des associations (PAREDA) mené dans la période 2010-2016 aborde les aspects relatifs au sujet des veuves et consolide les dispositions du projet de l’actuelle loi N° 073/84 du 17 octobre 1984 portant « code de la famille » au titre 14 sur le veuvage.

En son article 894, il stipule que le conjoint ou la conjointe survivant marié coutumièrement bénéficie d’un droit d’usufruit ainsi que d’un droit de maintien dans l’habitation principale et du capital décès. Or, aujourd’hui, on assiste de plus en plus à la détresse des veuves victimes de rites et pratiques dégradantes, déshéritées ou expropriées avec leurs enfants.

Ainsi son adoption fera que le principe de justice en faveur des veuves, tant mariées coutumièrement qu’à l’État civil soit enfin applicable en République du Congo.

Pour François Xavier Mayouya, coordonnateur de l’ONDVOC, il n’est pas question de réfuter à tort l’ensemble de nos us et coutumes mais juste de tirer profit du côté positif de ces coutumes ancestrales congolaises et d’abandonner les antivaleurs afin d’atténuer les souffrances des veuves.

C’est dans cette vision que le consortium a animé en mars 2020 une conférence de presse au cours de laquelle il a appelé l’ensemble des parties prenantes, préoccupées par la problématique, à jouer pleinement leur partition pour que ce projet de loi soit promulgué et appliqué en République du Congo. 

Rappelons qu’il existe bel et bien des articles et des lois qui stipulent que la pratique de ces rites est volontaire, cependant beaucoup de femmes l’ignorent.

L’ALPN et ses alliés plaident pour des textes en faveur des personnes vivant avec handicap

Dans le cadre du projet « Agir ensemble pour la défense des droits des minorités et des groupes vulnérables », le consortium ALPN[1], APHM[2], ADDCC[3], AHCORES[4] et ANADVC[5] mène des activités de plaidoyer depuis plusieurs mois pour améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec handicap (PVH) au Congo.

Au cours de leurs travaux, Ils ont identifié un problème qui aggrave la situation de vulnérabilité des PVH : la difficulté d’accès aux aides spéciales et autres avantages garantis par la loi n°009/92 du 22/04/1992 portant statut, protection et promotion des Personnes Handicapées en République du Congo.

Parmi les difficultés et souffrances encourues par les PVH on compte entre autres, l’accès irrégulier et onéreux aux cartes d’invalidité, le manque d’accès aux soins de santé, aux transports publics, à l’école, aux commerces, aux abattements, aux exonérations, aux pensions, aux subventions de l’État. Cela les empêche d’avoir une vie de famille digne.

En effet, protéger les PVH contre la précarité et la discrimination a toujours été une préoccupation pour ces OSC. Pour ce faire, ces associations ont par ailleurs animé en mars 2020 à Brazzaville, une conférence de presse dont la vision était de plaider envers les pouvoirs publics, pour la prise d’un décret par le gouvernement qui, faciliterait l’application effective de ladite loi.

Depuis son adoption à l’Assemblée Nationale, elle n’a jamais eu un texte d’application, au grand désarroi de ces vulnérables ; Pourtant, il est écrit noir sur blanc en son article 13 que « Des décrets fixeront les modalités d’application de la présente loi. »  Pour Donatien Ibassa, porte-parole de ce plaidoyer, après 28 années écoulées, il est plus que temps d’impulser une prise de textes pour soulager tant soit peu ces personnes vulnérables, car la solution passe avant tout par cette protection juridique.


[1] ALPN : Association de lutte contre la pauvreté et pour la protection de la nature
[2] APHM : Association des Personnes Handicapées de Makoua
[3] ADDCC : Association de défense des droits des consommateurs du Congo
[4] Association des Handicapés du Congo pour la Réflexion Economique et Sociale
[5] Association Nationale  des Aveugles et déficients Visuels du Congo