Etat des lieux sur le financement agricole 2012-2014 des producteurs et jeunes vulnérables dans l’arrondissement 8 Madibou et appui à leurs activités de production.
Projet porté par AGRIDEV en lien avec le CJID et ESSOR (2016-2017).
La République du Congo, reste fortement tributaire des importations de produits alimentaires, agro-pastoraux et halieutiques : l’agriculture ne représente qu’une portion infime du produit intérieur brut (5%).
Les pouvoirs publics ont réaffirmé avec la mise à jour du Plan national de développement, (2012-2016) leur volonté d’atteindre la souveraineté alimentaire tout en faisant de l’agriculture un pilier pour l’industrialisation du pays. Le pays est signataire de la Déclaration de Maputo de l’Union africaine (2003) qui demande à ses membres d’accroître leurs investissements dans le secteur de l’agriculture à hauteur de 10% de leur budget national au développement agricole.
Le taux de jeunes au chômage est par ailleurs très élevé (42.2%-PNUD). Le secteur agricole, notamment en milieu urbain et péri-urbain pourrait être une voie importante pour leur insertion socio-économique. En effet, l’offre en produits maraîchers est inférieure à la demande et des produits de meilleure qualité arrivent des pays voisins (Cameroun, RDC). De plus les volumes de perte des produits agricoles et forestiers sont importants (20 à 30% de perte au niveau des vendeurs au détail sur le maraîchage) et il y a un manque de connaissance, d’expériences et d’initiatives en transformation agro-alimentaire, malgré le potentiel important.
Partant de ces constats, le projet se propose de faire un état des lieux sur les financements agricoles reçus par les producteurs entre (2012-2014) et leur impact sur les activités menées, pour élaborer une stratégie de plaidoyer auprès des pouvoirs publics.
Ce plaidoyer vise à améliorer l’accès au financement des producteurs de la zone pour leur permettre d’améliorer leurs capacités productives techniques. Le projet cible ainsi l’appui à 300 agriculteurs dont 50 jeunes vulnérables des arrondissements 8 et 9.
A terme, le renforcement des liens entre producteurs, ONG et pouvoirs publics permettra une meilleure efficacité des politiques publiques et de tous les acteurs.
