PISCCA 2022 : Les lauréats désormais connus

Au terme de son appel à projets pour le Programme d’Appui à l’amélioration durable des conditions et du cadre de vie des populations au Congo (PISCCA) 2022, l’Ambassade de France a reçu 143 propositions de projets de développement. Plus de 80% d’entre eux visaient l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables.

A l’issue du comité de sélection qui s’est réuni le 22 avril 2022, 14 projets ont été retenus, dont 4 portés par des associations et ou dynamique collective membres du PCPA Congo

  •  Association Scouts et Guides (ASGC) – « Création et aménagement du jardin botanique de la Djoumouna pour la conservation et la protection de la biodiversité par une gestion participative des communautés locales » (Pool)
  • Centre d’Initiative et d’Action pour le Développement (CIAD) – « Campagne de sensibilisation pour l’utilisation des biopesticides et biofertilisants à la ceinture maraîchère de la rive droite » (Brazzaville)
  • Observatoire congolais des Droits des Consommateurs (O2CD) – « Renforcement de la structuration du réseau des associations des consommateurs pour améliorer la mobilisation et la protection des consommateurs » (national)
  • Réseau des Acteurs du Volontariat et de la Solidarité Internationale (RAVSI) – « Renforcement des capacités des organisations de la société civile dans la gouvernance associative et la coopération internationale » (Pointe-Noire, Dolisie, Brazzaville)

Point de rappel

En encourageant et favorisant la structuration de la société civile congolaise, le PISCCA 2022 vise une amélioration durable des conditions de vie des populations vulnérables au Congo, tout en préservant l’environnement dans lequel elles vivent.

Les 3 thématiques concernées par cette édition 2022 sont :

- Amélioration durable des conditions de vie des populations vulnérables et / ou marginalisées, en particulier les femmes et les enfants ;
- Préservation de la biodiversité et de l’environnement ;
- Structuration et renforcement des capacités de la société civile.

La liste des 14 projets retenus est disponible sur le site web de l’Ambassade de France au Congo.

Des nouvelles du projet sauvons le quartier lancé par la CTHA

Une année après leur lancement officiel, les activités du projet « Sauvons le quartier » vont bon train dans les ménages.

Pour rappel, ce projet a été lancé le 04 septembre 2020 par la Congolaise Terre des Hommes Association (CTHA) en partenariat avec la mairie de l’Arrondissement 1 Makélékélé (Brazzaville), pour promouvoir la résilience alimentaire à travers la vulgarisation du maraîchage, de la ferme et de la pisciculture à domicile.

En effet, alors que l’ensemble de la population était confiné en avril 2020 pour cause de la pandémie à corona virus, dans plusieurs foyers à faibles revenus, les familles ont dû faire face à la disette et aux maladies liées à une carence nutritionnelle.

Au départ, le projet considérait uniquement les habitants du quartier 101 (Centre Sportif), à condition de disposer d’assez d’espace dans son lieu de résidence, soit un minimum de 10m2 pour le potager, 6m2 pour l’élevage et 2m2 pour la pisciculture. Sur les 350 bénéficiaires recensés dans les trois zones que compte ce quartier, un an après voici les résultats :

Ce projet est, pour l’instant, réalisé sur fonds propres issus des cotisations des membres de CTHA. Pour démarrer leurs activités, des semences maraîchères, des animaux géniteurs, et/ou des alevins avaient été distribués, selon le choix d’activité des bénéficiaires. L’appui aux ménages variant entre 30 000 et 75 000 FCFA selon les besoins. Toutes ces activités sont accompagnées par un suivi technique sur le terrain, associant des formations à domicile. 

Les produits obtenus restent la propriété du ménage (œufs, légumes, lapereaux…) et sont vendus ou consommés directement par le ménage producteur. Près de 2.000 ménages sont encore en attente, dont 277 (soit 13,85%) enregistrés à Makélékélé. Dolisie est la ville renfermant le plus grand nombre de demandes en attente, comptant à elle seule 784 (soit 39,2 %) ménages. 

Avec le besoin actuel du fumier bio dans les parcelles, l’association mènent de nouvelles réflexions pour faciliter la fabrication de compost, de fumier et de charbon bio à partir des ordures ménagères dont la cendre constitue un bon amendement du sol.

Une vue de la pépinière d’épinard (c) CTHA

A cette fin la CTHA recherche d’autres fonds et continue de lancer un appel aux contributeurs de bonne volonté afin de les soutenir dans cette noble action. 

Insertion scolaire : l’APSDC accompagne les enfants vivant avec troubles

Trouble envahissant du comportement, l’autisme est encore peu connu au Congo. La première journée de sensibilisation à l’autisme au Congo n’a eu lieu qu’en 2015. Beaucoup de familles associent encore l’autisme à des origines mystiques. Incompris, les enfants vivant avec ce handicap sont exclus par leurs familles, dans les quartiers et à l’école, parce qu’ils ne peuvent pas avancer comme les autres. Pourtant, les capacités intellectuelles ne sont pas toujours affectées, et quand cela est le cas, quelques-uns d’entre eux voient leurs comportements s’améliorer, regagnent ou poursuivent leur cursus scolaire, et sont économiquement réinsérés. 

Malheureusement très peu sont pris en charge et orientés vers les quelques rares services habilités existants, certains vivent dans le pire des cas, en « étant abandonnés, enfermés, enchaînés » et d’autres sont même tués. Pour en savoir plus sur les processus de prise en charge, nous avons interviewé sœur Ida Pélagie Louvouandou, coordonnatrice de l’école Case Dominique, une des rares structures d’accueil des enfants à troubles autistiques au Congo, appartenant à l’Association des petites sœurs dominicaines.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Depuis combien d’année et pourquoi a été créée votre école ?

Sr Ida : la Case Dominique est créée en mars 2000. L’école s’est engagée à la détraumatisation des élèves et à la scolarisation des élèves allant de 3 à 25 ans ne pouvant plus intégrer les écoles formelles pour des raisons de retard scolaires ou de maladies. Dans sa mission, elle se déploie à leur redonner confiance, les former, les accompagner dans leur autonomisation et leur insertion.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Combien d’enfants sont pris en charge au sein de votre structure ?

Sr Ida : 325 élèves dont 138 filles, sont actuellement scolarisés à la Case Dominique, alors que la capacité d’accueil est de 300 places. le constat est que quand ces enfants sont reçus ils peuvent avancer, se développer avec un accompagnement, un appui et un travail individualisé.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : combien de personnes sont impliquées dans l’école et pour combien de classe ?

Sr Ida : Au total nous avons 16 enseignants dont 5 émargeant à la fonction publique, ainsi que 8 autres acteurs bénévoles.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Quels sont les types d’enfants qui peuvent être accueillis à la case Dominique ?

Sr Ida : En plus des enfants traumatisés, retardés, ou décrocheurs scolaires, nous recevons également les enfants avec différents profils. On peut citer : les trisomies, les troubles du spectre autistique, les troubles envahissants du développement, les troubles du déficit de l’attention, les troubles dys, la micro et macrocéphalie, handicap physique et tout autre trouble envahissant non identifié (TNI).

En effet, la condition d’admission est en réalité la présence d’un problème qui met l’enfant en dehors du circuit de l’école formelle. Les parents doivent fournir le dossier médical, le dossier scolaire, deux photos, un extrait d’acte de naissance.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Est-ce le même traitement de scolarisation pour tous les enfants autistes ?

Sr Ida : Les élèves autistes sont scolarisés en tenant compte de la situation particulière de chacun et suivant le plan d’intervention établi. Ils sont souvent en inclusion et quelques-uns bénéficient d’une prise en charge très individuelle. 

Il s’agit en fait d’un processus qui débute par la stabilisation de l’enfant pour qu’il retrouve sa routine, puis par une acquisition des mécanismes fondamentaux d’apprentissage. Après cela, l’enfant commence à acquérir des mécanismes d’attention et peut aller en préscolarisation. Ce circuit n’est pas obligatoire car tout dépend de la situation particulière de l’enfant et de l’évolution de ses compétences. 

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Dans la pratique, cela ressemble à quoi ?

Sr Ida : La classe de l’acquisition des mécanismes d’apprentissage montre à l’enfant comment s’assoir pour suivre et comprendre ce que l’on dit, et comment développer le sens de l’observation. En tout cas, ces classes ne sont pas théoriques, ce sont des activités qui obligent l’enfant à s’asseoir et à se concentrer, des activités qui montrent à l’enfant comment procéder pour mieux se tenir.

La classe lente désigne un programme de Cours préparatoires très lent où on s’occupe de l’avancement de l’enfant que l’on suit avec précision donc quand il n’avance pas on n’avance pas non plus.

Et dans une classe il peut y avoir plusieurs niveaux. C’est celui qui enseigne les enfants qui sait classer chacun d’eux dans le niveau correspondant. Il y a un accompagnement particulier pour chaque enfant.

Toutes les classes sont divisées en trois voire quatre niveaux (en fonction de la demande) :

  • Le niveau jeune en primaire (J1/J2/J3/J4)
  • Le niveau technique (T1/ T2/ T3/T4) : à partir de 16 à 17 ans.
  • Le niveau adulte (A 1/ A2/ A3/A4).

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Lorsque vous parlez d’insertion sociale ou professionnelle à quoi faites-vous allusion ? 

Sr Ida : Nous formons ces enfants à l’apprentissage d’un métier. Comme activité à l’école il y a la broderie, la cuisine, la couture, la perlerie, le jardinage, la restauration, la pâtisserie. Il y a aussi des ateliers d’électricité, de soudure, de mécanique. Tous les ateliers ne sont pas sur place ici à la Case Dominique. Parfois on travaille avec des ateliers hors de l’école, c’est le cas par exemple de Don Bosco ou encore de certains maitres-artisans de la place principalement pour la mécanique et la soudure parce que nous n’avons pas le matériel adéquat.

La soeur Ida au restaurant de la case dominique

La classe finale correspond à la 6ème ou la 5ème de l’école formelle. C’est la dernière classe disponible à la Case Dominique. Certains parents nous demandent de faire reprendre la classe de 6ème à leurs enfants encore et encore car ils ne savent pas où ils peuvent le placer à défaut de rester à la maison. L’école est un des seuls endroits où ils se sentent utiles et valorisés, c’est pourquoi nous souhaitons ajouter des niveaux de classes, jusqu’à arriver en 3ème.

La lettre du PCPA Congo (LPC) : Comment sont financées les activités de l’école ?

Sr Ida : La Case Dominique vit spécialement des dons et de quelques participations des parents. Cela ne suffit malheureusement pas. Nous faisons tout notre possible pour pouvoir accueillir plus d’enfants qui traînent à la maison. Nous avons besoin de plus de soutien.

 La lettre du PCPA Congo (LPC) : Quel est votre mot de la fin ?

Sr Ida : Tout d’abord je tenais à vous remercier d’être passé nous rendre visite. Nous savons que ce que nous faisons n’est pas vain. Il y a une réelle joie de voir que ces enfants ont pu franchir une autre étape dans leur mode de vie en devenant autonomes. Par exemple, dans l’atelier cuisine, il y a une ancienne apprenante qui est devenue monitrice.

Si tout se passe bien, très prochainement, nous pourrons ouvrir un autre centre vers Bacongo où nous avons constaté que la demande est très forte.

Relance de l’appel à manifestation pour le recrutement d’un réalisateur

Le Programme concerté pluri acteurs (PCPA) Congo a lancé au mois de juillet 2021 l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation d’un film portant sur son bilan.

N’ayant pas eu gain de cause après la date de soumission prévue, il a procédé à la relance de cet AMI, avec quelques légères modifications.

Le film

La réalisation de ce film s’inscrit dans les activités de capitalisation du Programme et répond à un double objectif : (1) partager et valoriser les pratiques des membres du PCPA Congo, valoriser leur implication dans le développement local de leurs territoires respectifs, ainsi que dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques auprès des populations et des pouvoirs publics locaux et nationaux. Les membres pourront ensuite s’en servir comme « passeport » auprès des pouvoirs publics, des partenaires techniques et financiers, et organiser des projections-débats sur leur implication dans le développement de leurs territoires respectifs, et du Congo en général. (2) Donner la parole à certaines personnes qui ont « fait » le PCPA, y compris des membres de la cellule exécutive, afin que ressorte la marque de fabrique du PCPA : le faire-ensemble. Le film devra être accessible en langue française (sous-titrage en français lorsque l’interlocuteur parle une langue locale).

Le pitch du film

Depuis 12 ans, le PCPA Congo met en œuvre des actions pour renforcer la société civile congolaise, afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités. Ses membres, en partenariat avec différents acteurs, ont mis en place, avec le soutien du Programme, des activités allant dans le même sens. Il s’agit de montrer une société civile active, au service des populations et capables de dialoguer avec des pouvoirs publics.

Ce film raconte l’histoire d’une démarche collective à travers différents parcours d’associations appuyées, par le témoignage de leurs membres, de leurs bénéficiaires ainsi que des pouvoirs publics impliqués lors de la mise en œuvre de leurs initiatives. Certains salariés de la cellule exécutive qui ont accompagné cette évolution de la société civile de longue date feront partie des personnes interviewées.

Le profil recherché pour la réalisation du film

Nous privilégions le recrutement d’un(e) réalisateur (trice) au profil suivant :

  • Expérience démontrée en réalisation de films/ documentaire ;
  • Intérêt marqué pour l’action associative et sensibilité affirmée pour les enjeux de société ;
  • Bonne connaissance de la société civile congolaise et du contexte sociopolitique congolais ;
  • Capacité avérée à s’adapter à une multiplicité de contextes ;
  • Capacité à respecter les orientations fixées par le comité de suivi ;
  • Maîtrise du français (la Maîtrise des langues locales (lingala, kituba) est un plus.)

Si vous souhaitez manifester votre intérêt, merci de bien vouloir envoyer par courrier électronique avant le mardi 7 septembre 2021 à 23h00 à l’attention de : coord_pcpacongo@yahoo.fr, cvpcpacongo@gmail.com et de frey@cfsi.asso.fr  :

  • Votre curriculum vitae actualisé et synthétique (2 pages maximum) ;
  • Une note d’intention de deux pages maximum qui décrit ce qui vous motive à réaliser ce film et la vision que le pitch vous inspire ;
  • Un synopsis de quelques lignes qui illustre comment vous comptez retranscrire votre vision en images et l’histoire que vous souhaitez raconter ;
  • Un portfolio et, facultatif, des liens pour visionner certains de vos travaux.

Le Calendrier

  • Relance de l’appel à manifestation d’intérêt : le mercredi 25 août 2021
  • Limite réception des candidatures : le mardi 7 septembre 2021
  • Sélection des candidatures : au plus tard le lundi 13 septembre 2021
  • Appel d’offre restreint : au plus tard le vendredi 17 septembre 2021
  • Limite réception des offres : au plus tard le lundi 4 octobre 2021
  • Présentation de la proposition au comité de suivi : le 12 octobre 2021
  • Réalisation et montage : à partir de novembre 2021 (2 mois)
  • Présentation de la première version du film : semaine du 24 janvier 2022
  • Livraison du produit final : le 25 février 2022

Brazzaville : mise en place d’une cellule d’éveil pour promouvoir les droits des veuves

En début d’année 2021, dans le cadre du projet « Amélioration des conditions de vie des veuves des arrondissements : 2 Bacongo, 4 Moungali, 7 Mfilou et 9 Djiri de Brazzaville » appuyé financièrement par le PCPA Congo, l’Association Dignité Féminine (ADF) a mis en place en partenariat avec Action Evangélique pour la Paix (AEP) une cellule d’éveil des femmes veuves dans chacun de ces  arrondissements.

Ces cellules ont pour premier rôle de permettre aux femmes vivant dans ces 4 arrondissements d’avoir la bonne information en ce qui concerne la situation des veuves en République du Congo, leurs droits et recours possibles, ainsi que les réformes en cours.

En plus de tenir une permanence pour gérer les situations au cas par cas, elles organisent très souvent des activités de sensibilisation itinérantes au sein des paroisses évangéliques des quartiers retenus.

Par ailleurs, un atelier de sensibilisation des pouvoirs publics sur les droits et devoirs des veuves a été réalisé le 31 juillet 2021 et a abordé plus particulièrement les sujets du pré-mariage ou dot, les rites de veuvage et les droits successoraux.

Quelques chiffres sur les personnes concernées par cette sensibilisation :
4 veuves des arrondissements (1 par arrondissement)
2 représentants du ministère de la Justice
2 représentants du ministère de la Femme
2 chefs de quartier (Bacongo et Djiri)
6 membres du consortium porteur du projet.

Appel à manifestation d’intérêt pour la réalisation du film bilan du PCPA Congo

logo du PCPA Congo

Le Programme concerté pluri acteurs (PCPA)  

Le PCPA Congo a pour objectif général de participer à la lutte contre la pauvreté et contre les inégalités au  Congo Brazzaville, par le renforcement de la société civile congolaise dans sa capacité à mener des actions avec  et pour les populations et de participer à l’élaboration et au suivi de dialogues de politiques publiques davantage  en conformité avec les besoins réels des populations.  

Il est mis en œuvre dans les départements de la Bouenza, de Brazzaville, de la Cuvette, du Niari, des Plateaux, de  Pointe Noire et de la Sangha. 

Le film
La réalisation de ce film s’inscrit dans les activités de capitalisation du Programme et répond à un double objectif : (1) partager et valoriser les pratiques des membres du PCPA Congo, valoriser leur implication dans le développement local de leurs territoires respectifs, ainsi que dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques auprès des populations et des pouvoirs publics locaux et nationaux. Les membres pourront ensuite s’en servir comme « passeport » auprès des pouvoirs publics, des partenaires techniques et financiers, et organiser des projections-débats sur leur implication dans le développement de leurs territoires respectifs, et du Congo en général. (2) Donner la parole aux acteurs qui ont « fait » le PCPA, y compris les membres de la cellule exécutive, afin que ressorte la marque de fabrique du PCPA : le faire-ensemble. Le film devra être accessible en
langue française (sous-titrage en français lorsque l’interlocuteur parle une langue locale).

Le pitch du film
Depuis 12 ans, le PCPA Congo met en œuvre des actions pour renforcer la société civile congolaise, afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités. Ses membres, en partenariat avec différents acteurs, ont mis en place, avec le soutien du Programme, des activités allant dans le même sens.
Ce film raconte l’histoire d’une démarche collective à travers différents parcours d’associations appuyées par le témoignage de leurs bénéficiaires ainsi que des pouvoirs publics impliqués lors de la mise en œuvre de leurs initiatives. Certains membres de la cellule exécutive qui ont accompagné cette évolution de la société civile de longue date feront partie des personnes interviewées.

Le profil recherché

Nous privilégions le recrutement d’un(e) réalisateur (trice) congolais(e) au profil suivant :

  • Expérience démontrée en réalisation de films/ documentaire ;
  • Intérêt marqué pour l’action associative et sensibilité affirmée pour les enjeux de société ;
  • Bonne connaissance de la société civile congolaise et du contexte sociopolitique congolais ;
  • Capacité avérée à s’adapter à une multiplicité de contextes ;
  • Capacité à respecter les orientations fixées par le comité de suivi ;
  • Maîtrise du français et des langues locales (lingala, kituba).

Le Calendrier

  • Lancement de l’appel à manifestation d’intérêt : le vendredi 23 juillet 2021
  • Limite réception des candidatures : le mardi 24 août 2021
  • Sélection des candidatures : au plus tard le lundi 30 août 2021
  • Appel d’offre restreint : au plus tard le vendredi 3 septembre 2021
  • Limite réception des offres : au plus tard le vendredi 1er octobre 2021
  • Présentation de la proposition au comité de suivi : le 12 octobre 2021
  • Réalisation et montage : à partir de novembre 2021 (2 mois)
  • Présentation de la première version du film : semaine du 24 janvier 2022
  • Livraison du produit final : le 25 février 2022.

Candidature

Si vous souhaitez manifester votre intérêt, merci de bien vouloir envoyer par courrier électronique avant le mardi 24 août 2021 à 23h00 à l’attention de : coord_pcpacongo@yahoo.fr, cvpcpacongo@gmail.com et de frey@cfsi.asso.fr :

  • Votre curriculum vitae actualisé et synthétique (2 pages maximum) ;
  • Une note d’intention de deux pages maximum qui décrit ce qui vous motive à réaliser ce film et la vision que le pitch vous inspire ;
  • Un synopsis de quelques lignes qui illustre comment vous comptez retranscrire votre vision en images et l’histoire que vous souhaitez raconter ;
  • Un portfolio et, facultatif, des liens pour visionner certains de vos travaux.

Cliquez ici pour télécharger la version complète des termes de références de cet appel à manifestation.

Les membres du PCPA formés sur les politiques publiques

Dans le cadre de sa phase d’envol, conformément à son objectif de contribuer à la reconnaissance et à la capacité de dialogue avec les pouvoirs publics de la société civile congolaise, le Programme Concerté Pluri-Acteurs (PCPA) a organisé courant juin 2021, une formation sur les politiques publiques. Elle ciblait en particulier les membres des 15 dynamiques collectives soutenues et les 19 consortiums porteurs des projets du FAP agissant sur une politique publique.

Cette formation visait particulièrement à :

  • comprendre une politique publique, savoir l’analyser afin de faire des propositions pour sa mise en œuvre comme pour influencer son évolution ; 
  • savoir mettre en lien une politique publique avec sa déclinaison locale par les pouvoirs publics côtoyés ;
  • savoir faire le lien entre les pratiques et objectifs d’OSC et une politique publique.
  • Mieux connaître le Programme national de développement (PND) 2018-2022.

En tout, 59 participants répartis en 3 sessions à Ouesso, Pointe Noire et Brazzaville ont été formés. Arnaud Kiesse Kibinza, recruté sur appel d’offre en a assuré l’animation.

Des cacaoculteurs de la Sangha formés sur l’itinéraire technique pour la production d’un cacao de bonne qualité

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions de la Dynamique locale pour la relance de la cacao-culture dans le département de la Sangha financé par le PCPA Congo, l’ Univers des défenseurs des écosystème de Miélé- Kouka (UDEMK) en partenariat avec PAPROCAS et le Secteur Agricole de Sembé a organisé les 23 et 24 février 2021 une formation à l’attention des cacaoculteurs de la Sangha.

Vue de la salle pendant la formation à Sembé

En prélude à cette formation, une pré-identification menée du 2 au 15 décembre 2020, a permis de sélectionner des cacaoculteurs capables de suivre une formation sur les techniques susceptibles de produire un cacao de bonne qualité, dans les 6 bassins de production, à raison de 10 producteurs de 6 bassins de production.

Comme prévu, 60 cacaoculteurs ont pris part à la formation organisée à Sembé et à Pokola à raison de 30 participants par site. Cette formation a consisté à renforcer les capacités des participants en ce qui concerne les étapes de l’itinéraire technique de production du cacao de bonne qualité. 

Des quelques impressions et suggestions recueillies auprès des participants, l’on note :  le besoin d’harmoniser les périodes de commercialisation du cacao, et la nécessaire mise en place d’une structure d’appui aux cacaoculteurs.

Point d’histoire
La Dynamique locale pour la relance de la cacao-culture dans le département de la Sangha est née des suites d’un premier projet financé par le PCPA Congo en novembre 2015 intitulé « Organisation et structuration des producteurs de cacao de la Sangha ». Ce projet porté à l’époque par le consortium Univers des Défenseurs des Ecosystèmes de Miélé-Kouka (UDEMK)- Fondation d’Aide Humanitaire Cœur Ouvert (FAHCO)- Association Professionnelle de valorisation des Produits Forestiers non ligneux et subsidiaires (APVPS). Il avait pour objectif d’organiser et de structurer les producteurs de cacao de 6 bassins de production (Sembé, Souanké, Ngbala, Mokéko, Pikounda et Pokola) dans le Département de la Sangha.

Yidika Village Créatif veut étendre sa campagne de lutte contre le paludisme à Dolisie

Après avoir déroulé son projet de sensibilisation « Zéro palu na inzo » au deuxième semestre 2020 auprès de 200 ménages à Dolisie (3eme ville du Congo), l’association Yidika Village Créatif, ONG française membre du PCPA Congo œuvrant pour la solidarité avec les populations congolaises dans le domaine de la santé, l’agriculture, l’artisanat et la lutte contre la pauvreté, recherche désormais un appui financier pour étendre cette campagne de sensibilisation à 1000 ménages supplémentaires.

« Personne ne devrait mourir du paludisme. Mais le monde fait face à une nouvelle réalité : avec la stagnation des progrès, nous risquons de dilapider des années de travail, d’investissements et de succès dans la réduction du nombre des personnes souffrant de cette maladie », déplore le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

À quoi va servir le financement ?

Avec près de 200 millions de personnes contaminées par an, cette maladie est la plus grande pandémie mondiale. Pourtant elle semble être oubliée depuis l’apparition de la Covid-19. Yidika lance cet appel du cœur, afin que toute personne solidaire, quel que soit son statut social, puisse avoir la possibilité de contribuer à la lutte contre le paludisme.

Les fonds collectés serviront principalement :

  • à financer l’achat et la distribution de 2000 plants d’Artemisia (0,3 Euro/plant) ainsi que 2000 cures d’Artemisia d’une valeur d’environ 3 Euros par cure.  
  • à payer les animateurs des réunions de sensibilisation, ainsi que la réalisation des supports de sensibilisation (dépliants, tee-shirts, banderoles, etc.
  • à mettre en place un site de référence de production de semences, un champ école et un accompagnement technique de plusieurs mois auprès des étudiants du Centre des Métiers Agricoles- Collège d’Enseignement Technique Agricole (CMA-CETA).

L’artemisia annua est une plante dont les vertus auraient été jugées efficaces dans la lutte contre le paludisme et le cancer, selon certains chercheurs ; quels que soit les controverses tournant autour de l’usage de cette plante, une forte dynamique de la société civile s’est lancée en Afrique pour promouvoir sa culture et son usage. A Dolisie, une Maison de l’Artemisia a même été mise en place, avec l’appui technique de l’association française  » Maison de l’Artemisia « , pour faciliter sa production, sa transformation et sa distribution. Il existe 92 Maisons de l’Artemisia dans 24 pays.

Contacts de l’association Yidika : (+33) 673840040, yidika22@yahoo.fr 

Insertion professionnelle : une centaine de jeunes formés par le projet FIP Action d’ESSOR et du CJID

Le 25 septembre 2020 à Brazzaville, en présence du Directeur général de la formation qualifiante M. Fabrice Ngaboka Morossa, 120 jeunes âgés de 17 à 35 ans ont reçu leur certificat de fin de formation, dans le cadre du projet pilote « Formation- Insertion Professionnelles des jeunes (FIP/ Action) » financé par l’Agence française de développement (AFD), et mis en œuvre par l’ONG ESSOR en partenariat avec le Club Jeunesse Infrastructures et Développement (CJID).

C’est un programme multi-pays dont l’objectif est de faciliter durablement l’accès à la formation et l’insertion professionnelle des populations vulnérables par un travail pluri acteurs impliquant la société civile, le secteur privé et les autorités locales.

Un échantillon de lauréats lors de la cérémonie de remise des certificats (c) photo : ESSOR / septembre 2020

En effet, ces jeunes résidant dans les arrondissements 1 Makélékélé et 6 Talangaï ont été sélectionnés selon leur situation d’importante vulnérabilité socio-économique. Pendant 10 mois, ils ont bénéficié d’une formation professionnelle de leur choix (en coiffure-esthétique, pâtisserie, menuiserie, garnissage, assistanat de direction, ou hôtessariat d’accueil) spécifiquement conçue pour leur permettre d’acquérir non seulement un savoir-faire, mais aussi un savoir-être (relationnel, capacité à travailler en équipe, maitrise de ses émotions, capacité à s’adapter, etc.).

Ainsi, en plus d’avoir appris un métier, ces jeunes ont davantage confiance en eux et sont plus à l’aise dans les relations interpersonnelles. Certains ont muri leur projet professionnel grâce aux formations en entrepreneuriat, ce qui favorise leur intégration dans le monde du travail.