Des projections débats au cœur du Festival ALIMENTERRE pour promouvoir l’agriculture à Makoua

Du 29 au 30 novembre 2021 à Makoua, 4 projections débats ont été organisés dans le cadre de la réalisation de la première édition du Festival ALIMENTERRE dans la ville lumière.

La cérémonie d’ouverture officielle du festival s’est faite dans la salle des conférences du Centre culturel de Makoua, sous la direction du Sous-préfet de Makoua, Jérôme OKO qui, dans son mot de circonstance a salué l’initiative et invité les participants « à s’impliquer pleinement et à enrichir les débats (…) afin que ce festival puisse contribuer réellement à augmenter le rendement agricole de Makoua et changer les habitudes alimentaires pour améliorer nos états de santé ».

Le Coordonnateur d’AJAMO et du comité d’organisation Patrick Juvet OLEBAKA a présenté le chemin parcouru pour aboutir à ce jour tant attendu. Il a remercié tous les acteurs ayant contribué à la préparation de cette première édition et a salué la présence de tous. Le présidium de la cérémonie d’ouverture a été complété par Eugène NGAKOSSO, Secrétaire Général de la Mairie de Makoua.

Pendant les deux jours, les participants ont suivi tour à tour la projection de films sélectionnés pour la circonstance par le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI), initiateur de ce festival. Il s’est agit de « l’Arbre providence » ; «  le paradoxe de la faim » ; et « sur le champ ! ». Ces trois films ont permis aux uns et aux autres de découvrir l’expérience de producteurs des autres pays tant d’Europe que d’Afrique.

Des échanges fructueux ont eu lieu, et des orientations et des résolutions ont été prises en fonction des réalités locales. Un autre moment fort au cours de ce festival a été la visite du collège d’enseignement technique et lycée agricole de Makoua.

Le proviseur Ambouli-Don-Opani, a présenté l’utilité d’échanger avec les élèves. Il a voulu marqué un trait d’union entre ces élèves évoluant dans un établissement technique et agricole et les producteurs et groupements agricoles de la localité. La projection du film « sur le champ ! » a été le point d’entrée des échanges. Film très apprécié par les élèves qui l’ont redemandé et ont profité pour faire savoir leur besoin pour ce type de rencontres.

Dans cette optique, les élus locaux et les producteurs ayant participé à cette première édition ont pris l’engagement de pérenniser l’événement en l’organisant chaque année, comme c’est déjà le cas en France et dans d’autres pays.

Pour cela, ils ont invité les organisateurs de la première édition à mettre en place très rapidement un comité préparatif de la prochaine édition qui devrait impliquer plus d’acteurs.

Au total 120 personnes ont pris part à ses échanges, dont 95 élèves et enseignants du lycée agricole de Makoua.

Grande première à Makoua : Organisation d’un Festival ALIMENTERRE par AJAMO

Dans le cadre de la 15e édition du Festival ALIMENTERRE, l’Association Jeunesse Active de Makoua-Opa (AJAMO) a organisé plusieurs activités réunissant des acteurs préoccupés par les questions alimentaires du département, du 27 au 30 novembre 2021, à Makoua.

Ce Festival s’inscrit dans un programme porté par le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI). Il sensibilise le grand public sur les enjeux de l’alimentation et de l’agriculture dans le monde, et propose des pistes d’actions concrètes pour contribuer au droit à l’alimentation. Cette année, plus de 1 400 projections-débats ont eu lieu dans des cinémas, des maisons de jeunes, des lycées, maisons communales, etc.

Pendant 4 jours, producteurs, pouvoirs publics, élèves et enseignants du complexe technique et agricole de Makoua ont mobilisé leurs énergies pour ne pas rester en marge de cet événement international qui se déroule simultanément en France, en Belgique, et dans plusieurs pays d’Afrique.

Avec pour objectif principal de promouvoir des modes de production et de consommation écologiques et durables, la première activité a démarré, le samedi 27 novembre avec la visite des groupements et coopératives des producteurs et maraichers (Terre Notre mère, Grâce à Dieu, Mbissi, et Avoumbou). Quatre structures ont été visitées, actives dans l’élevage de bœufs, le maraichage, l’élevage de poules et la production d’œufs.

Des productrices agricoles du groupement Avoumbou sur leur champs de maïs à Makoua

La journée du dimanche 28 novembre a été réservée à la dégustation des plats locaux, cuisinés sans ingrédients chimiques ni importés, dont des « légumes cuits à l’étouffée » : c’est une cuisson à basse température (inférieure à 70°) qui a l’avantage de conserver les minéraux, le bon goût des légumes / poissons et de permettre à l’aliment d’être très digeste.

« La Promotion de la consommation bio présente de nombreuses vertus thérapeutiques : notre santé et notre avenir dépendent de ce que nous consommons », rappelle Patrick Juvet Olébaka, membre du comité d’organisation du Festival à Makoua.

Enfin, pour entrer dans le vif du sujet qui est la sensibilisation du grand public par le biais de films documentaires, les 29 et 30 novembre ont été consacrés aux projection-débats de films sélectionnés cette année par le CFSI, en l’occurrence :

  • Le paradoxe de la faim
  • L’arbre providence
  • Sur le champ !

Au total 120 personnes y ont participé, à savoir : 87 élèves dont 35 filles, 08 enseignants du lycée agricole de Makoua, 09 pouvoirs publics, 03 élus locaux et 18 producteurs.

Makoua : Les personnes vivant avec handicap formées sur les mécanismes de défense et voies de recours en cas de violation de leurs droits

Vue du public pendant l’activité

Dans le cadre du projet d’appui à la promotion des droits des personnes vivant avec handicap (PVH), les membres du cadre de concertation ont débuté le 08 septembre 2021 des réunions de sensibilisation sur les droits des personnes vivant avec handicap dans les quartiers de Makoua. 

Au cours de chaque séance, une scène de théâtre est jouée par les PVH, pour permettre aux participants de tirer des leçons sur les discriminations et les abus dont les personnes vivant avec handicap sont victimes. Pour amplifier l’action mise en place, le consortium porteur du projet a entrepris de les diffuser ces scènes de théâtre sur les ondes de la radio locale.

Après les quartiers Ekolaké et Mbataka le 08 septembre dernier, les membres du cadre de concertation mis en place par l’Association des personnes handicapées de Makoua (APHM) et l’Association des consommateurs d’eau et d’électricité de Makoua (ACEEM) ont poursuivi les réunions de sensibilisation sur les droits des personnes vivant avec handicap le samedi 11 septembre 2021 au quartier Mossa-keta. Le chef de la circonscription d’action sociale (CAS) de Makoua et un représentant de la Communauté urbaine de Makoua y ont également pris part.

Ces sensibilisations qui sont déroulées dans tous les quartiers de Makoua ont pour but de susciter un changement de mentalité à l’égard des personnes vivant avec handicap.

Ce projet fait suite à un premier microprojet mis en œuvre avec le soutien financier de l’Union européenne en 2019. Depuis son lancement, les personnes vivant avec handicap à Makoua ont déjà bénéficié d’une dotation de moyens de déplacement (6 tricycles, 1 fauteuil roulant, 1 paire de béquilles et 1 canne métallique) et de 26 kits d’activités génératrices de revenus (AGR), en plus des nombreuses formations sur leurs droits.

Lancement des activités de la CASA à Makoua

Tenue du 20 au 28 novembre 2020, la première activité publique de la Concertation des Acteurs du Secteur Agricole (CASA) a été une campagne de sensibilisation des jeunes de Makoua sur les opportunités qu’offre le travail de la terre et la nécessité pour eux de s’engager autour des groupements coopératifs.

Pour ce faire, le chef de secteur agricole de Makoua, M. Burget Robert Balonga et son équipe ont effectué des descentes dans les villages ci-après : Abela, Abenga, Atekou, Bokagna, Doua-Ofou, Emboli, Ifoura, Illembou-N’ogongo, Mbendze, Motsoumbé, Mvoula, Nietemboumbou, Okokoko-Ikoumou, Otala, Pamba-Odzaka, Talangai, Terre Mohali, et Tsiako.

Sensibilisation au village Doua -Ofou (c) photos : CASA / novembre 2020

Le but visé est de créer des opportunités d’auto-emploi en faveur des jeunes et d’augmenter de 50% la production agricole dans le district de Makoua grâce au rajeunissement des actifs agricoles et à la création des groupements coopératifs au profit des jeunes engagés dans l’agriculture.

Cette activité a permis de sensibiliser 261 personnes, tandis que 13 groupements agricoles ont été créés, au lieu de 10 prévus.

A propos de la structure

La Concertation des Acteurs du Secteur Agricole (CASA) est un outil de réflexion de partenariat public-privé pour le développement des activités agropastorales et halieutiques qui a été mis en place à Makoua sous l’initiative de l’Association Jeunesse Active De Makoua (AJAMO) qui est membre du PCPA Congo. Elle fait partie des 15 dynamiques collectives soutenues par le Programme dans le cadre de sa phase d’envol. Elle est constituée de 6 organisations membres dont 5 OSC et une institution publique. Ces membres sont : AJAMO ; Coopérative AVOUMBOU ; Association Femmes et Actions pour le Développement (AFAD) ; Coopérative des producteurs agricoles du Cacao (COPAC) ; Consortium des acteurs engagés pour le développement local (CAEDL) et le Secteur Agricole de Makoua.

AJAMO désignée pour représenter le PADEC à Makoua et Owando

Depuis décembre 2019, une convention de prestation de service a été signée entre l’Association Jeunesse Active De Makoua (AJAMO) et le Projet d’appui au développement des entreprises et à la compétitivité (PADEC), un projet financé par un prêt de la Banque mondiale à hauteur de 15 millions de dollars (soit environ 14,6 milliards de Fcfa).

Le PADEC a été lancé officiellement le 7 juin 2019 pour permettre de revitaliser le secteur privé et améliorer l’environnement des affaires. Cette convention fait d’AJAMO un partenaire d’appui technique à la mise en œuvre (PATMOE) du Concours de Plans D’affaires (CPA) et du Fonds d’Appui au Développement des Petites et Moyennes Entreprises (FADPME), dans le département de la Cuvette, pour les villes de Makoua et Owando. Dans ce cadre, l’OSC est chargée des missions suivantes :

  • L’accompagnement au montage de dossiers de candidature des promoteurs de micros et petites entreprises au CPA, et de requête d’appui des micros, petites et moyennes entreprises auprès du FADPME ;
  • L’appui au renforcement des capacités techniques des promoteurs et entreprises enrôlés ainsi qu’à l’élaboration de leurs plans d’affaires par la formation, le mentorat, le conseil ou le coaching, dans le cadre du CPA ;
  • L’assistance et le suivi de l’utilisation des financements octroyés aux lauréats du CPA, et accompagnement dans son domaine d’agrément.

Pour Patrick Juvet Olebaka, coordonnateur de l’AJAMO, « c’est le PCPA Congo qui est au centre de tous les succès de notre association, notamment en termes de crédibilité et d’exemplarité, grâce à ses formations et l’accompagnement des animateurs de la cellule exécutive. » Ces faits confèrent à AJAMO une certaine notoriété dans la collaboration avec les pouvoirs publics, avec certains ressortissants de la localité et les partenaires techniques et financiers présents dans leur département.  En effet, la convention stipule que « les missions assignées à un partenaire dépendent de sa spécialisation et de son positionnement par rapport à d’autres partenaires dans la même zone géographique. »

Au total 95 candidatures ont été enregistrées, en raison de 55 à Owando contre 40 à Makoua. Après une autre sélection, les finalistes ont été coachés et/ou formés du 10 au 20 décembre 2020.

Covid-19 : Actions des membres dans le département de la Cuvette

  • À Makoua, l’Association des personnes handicapées de Makoua (APHM) sensibilise les personnes vivant avec handicap sur les mesures barrières pour la lutte contre la Covid-19, à travers la radio Akwa penda (radio locale).
  • Au village Mvoula où se situe le siège de l’association, les membres de l’Association Jeunesse Active de Makoua (AJAMO) ont relayé des informations sur les mesures prises sur la Covid 19.
  • L’Association des consommateurs d’eau et d’électricité du district de Makoua (ACEEM) a mené une veille informationnelle et a diffusé les informations collectées, notamment sur les modalités de gratuité de l’eau et de l’électricité pendant la période de confinement.