Une année après leur lancement officiel, les activités du projet « Sauvons le quartier » vont bon train dans les ménages.
Pour rappel, ce projet a été lancé le 04 septembre 2020 par la Congolaise Terre des Hommes Association (CTHA) en partenariat avec la mairie de l’Arrondissement 1 Makélékélé (Brazzaville), pour promouvoir la résilience alimentaire à travers la vulgarisation du maraîchage, de la ferme et de la pisciculture à domicile.
En effet, alors que l’ensemble de la population était confiné en avril 2020 pour cause de la pandémie à corona virus, dans plusieurs foyers à faibles revenus, les familles ont dû faire face à la disette et aux maladies liées à une carence nutritionnelle.
Au départ, le projet considérait uniquement les habitants du quartier 101 (Centre Sportif), à condition de disposer d’assez d’espace dans son lieu de résidence, soit un minimum de 10m2 pour le potager, 6m2 pour l’élevage et 2m2 pour la pisciculture. Sur les 350 bénéficiaires recensés dans les trois zones que compte ce quartier, un an après voici les résultats :

Ce projet est, pour l’instant, réalisé sur fonds propres issus des cotisations des membres de CTHA. Pour démarrer leurs activités, des semences maraîchères, des animaux géniteurs, et/ou des alevins avaient été distribués, selon le choix d’activité des bénéficiaires. L’appui aux ménages variant entre 30 000 et 75 000 FCFA selon les besoins. Toutes ces activités sont accompagnées par un suivi technique sur le terrain, associant des formations à domicile.
Les produits obtenus restent la propriété du ménage (œufs, légumes, lapereaux…) et sont vendus ou consommés directement par le ménage producteur. Près de 2.000 ménages sont encore en attente, dont 277 (soit 13,85%) enregistrés à Makélékélé. Dolisie est la ville renfermant le plus grand nombre de demandes en attente, comptant à elle seule 784 (soit 39,2 %) ménages.
Avec le besoin actuel du fumier bio dans les parcelles, l’association mènent de nouvelles réflexions pour faciliter la fabrication de compost, de fumier et de charbon bio à partir des ordures ménagères dont la cendre constitue un bon amendement du sol.

A cette fin la CTHA recherche d’autres fonds et continue de lancer un appel aux contributeurs de bonne volonté afin de les soutenir dans cette noble action.